A Levante, Pazzini tentera d’oublier Vérone
Si la Serie A est habituée aux belles histoires concernant ses vétérans, l’Italie en connaît désormais une à l’étranger, ou en tout cas, c’est un beau début. Transféré du Hellas à Levante, Giampaolo Pazzini avait pourtant tous les ingrédients en début de saison pour vivre un exercice réussi avec le promu italien. D’abord en concurrence avec Cassano, ce dernier s’en va avant même d’être arrivé. Alors que la situation semble plus claire, Pazzini n’est pas en haut de la hiérarchie en attaque pour autant, barré par Pecchia petit à petit, lui préférant de plus en plus Moise Kean, le transfuge italien de la Juventus. Une situation inconfortable et plutôt curieuse tant l’ancien international italien serait capable de tirer une équipe de l’Hellas en pleine construction et en grande bataille pour arracher le maintien. De ses bouts de matchs et des quelques opportunités de faire des matchs entiers, il Pazzo claque 4 buts mais sa dernière titularisation remonte au 20 novembre. Une étérnité pour un affamé de but qui n’aura connu que le pré.
La fin de l’idylle
Pourtant tout avait bien commencé du côté de Vérone. Sorti d’une période délicate à l’Inter, puis au Milan AC entre 2012 et 2015, c’est avec les Gialloblu que l’attaquant retrouve des couleurs, participant activement à la remontée en Serie A du club, inscrivant 23 buts en Serie B. Une remontée qui devait le voir intrônisé sauveur de Vérone. Mais Pecchia, arrivé en 2016 a une autre vision des choses une fois le club en Serie A. Si dans l’échelon inférieur, Pazzini domine, son profil, dans une élite toujours plus exigeante où l’Hellas doit jouer bas et en contre, le pénalise grandement et favorise Kean. Un constat et une lecture de la situation qu’il n’acceptait pas forcément en coulisses. Ainsi, après quelques exclusions du onze et des déclarations rassurantes du coach sur les « pépins physiques » du vétéran de 33 ans, le problème est ailleurs. Et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si au mercato d’hiver, il est transféré à Levante en prêt jusqu’en juin 2018. Un au revoir ou un adieu ? Il est impossible de le dire aujourd’hui. Dans un message adressé aux supporters de l’Hellas sur les réseaux sociaux, Pazzini remercie grandement tous ceux qui l’ont soutenu et évoque « une situation difficile et une décision compliquée ». A Levante, il entame sa première expérience loin de l’Italie et pourrait rallonger sa carrière de quelques beaux exploits.
Un début remarqué
Du banc de touche du Bentegodi à celui de Valence, il n’y a qu’un pas, mais que l’histoire est différente ! Levante est aux portes de la relégation aussi en Espagne et pour les débuts de Giampaolo Pazzini avec sa nouvelle équipe, c’est un Real Madrid convalescent qui se présentait face à lui. Alors menés 2-1, c’est à la 77ème que les supporters de Levante ont vu leur recrue entrer sur le terrain. Il n’aura fallu que 12 minutes pour un buteur qui n’oublie jamais son instinct de tueur pour trouver la faille et égaliser dans une ambiance folle. En 12 minutes, Pazzini est déjà le chouchou de Levante. Un but qui pourrait valoir cher en fin de saison, tant les points seront précieux pour le maintien du club espagnol. Ni une ni deux, dès le lendemain, il était possible de retrouver un kit spécial Pazzini, célébrant le héros de la veille, avec pour symbole, sa célèbre célébration avec ses deux doigts pointant sur ses yeux. Une façon de dire « tu l’as vu celui là? » à ses détracteurs qui l’ont peut-être enterré trop vite. Quoi de mieux que de s’échapper de son pays, puisque nul n’y est prophète selon l’adage. A 33 ans, c’est peut être le moment rêvé de s’offrir encore quelques tours de stades sous les acclamations de la foule.
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