Alisson Becker, le gardien de l’AS Roma à la croisée des chemins

Un rôle de doublure parfaitement assumé

Recruté par Walter Sabatini durant l’été 2016 pour 7,5 millions d’euros, et cité comme l’un des plus talentueux de sa génération, Alisson Becker a dû se contenter du banc de remplaçant du club de la louve, durant toute la saison dernière en championnat. Considéré comme la doublure d’un Wojcieh Szczesny au sommet de son art par Luciano Spalletti, le gardien titulaire de l’équipe nationale du Brésil avait déjà laissé entrevoir des prestations de haute voltige, en Coupe d’Italie et en Europa League. Toujours très discret quant à son temps de jeu réduit et présent de la meilleure façon lorsque le nouveau coach de l’Inter faisait appel à lui, Alisson a su s’adapter à la perfection au football italien, en faisant preuve d’une envie incroyable et de beaucoup de professionnalisme. Des qualités qui lui ont notamment permis d’affirmer sa place de titulaire indiscutable dans l’équipe de la Seleção, et par la même occasion, de pousser petit à petit les dirigeants de l’AS Roma à compter sur lui pour les prochaines années. Tout cela en laissant derrière lui, Lukasz Skorupski sur le banc, malgré les deux bonnes saisons du Polonais du côté de Empoli.

Un avenir radieux

Après des premières prestations encourageantes l’année dernière, c’est depuis le début de la saison qu’Alisson Becker prouve  à l’Italie tout entière qu’il dispose des qualités requises pour jouer dans une grande équipe. Doté d’un physique qui impose le respect dans sa surface de réparation combiné à des réflexes étonnants, le Brésilien a épaté toute l’Europe en sortant une performance incroyable face à l’Atletico Madrid. Un match qui lui a notamment offert le prestige de faire partie de l’équipe de la semaine en Champions League. Un honneur pour un gardien qui jouait là, le premier match de sa carrière dans la plus prestigieuse des compétitions. Très investi sur le terrain et apportant une sécurité importante dans sa défense, ce n’est pas un hasard si le club de la capitale italienne comptabilise quatre matchs sur cinq disputés sans n’avoir encaissé un seul but toutes compétitions confondues. Encensé par de grands professionnels comme Julio Cesar, actuel portier du Benfica Lisbonne ou encore de Claudio Taffarel, préparateur des gardiens de l’équipe nationale du Brésil, Alisson Becker a une saison pour confirmer les attentes et les espoirs placés en lui. Avec un club de l’AS Roma orpheline de titre depuis des années, combiné à une Coupe du Monde 2018 qui arrive à grands pas, le numéro 19 romain a les cartes en main pour embellir de trophées une suite de carrière qui s’annonce radieuse.

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