Andrea Poli, l’éternelle ombre de l’espoir ?

Par Cesco publié le 11 Fév 2017

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Andrea Poli

Si la presse relate un fait étonnant dans les vestiaires du Milan AC, c’est parce qu’il s’est passé quelque chose lorsque Poli est entré sur le terrain face à Bologna alors que son équipe est en souffrance à 9 contre 11. En effet, le groupe aurait remercié le joueur pour son apport dans la dernière demi-heure. Déclic ?

Une croissance pleine de doutes

Si la carrière de Poli n’a pas été un fleuve tranquille, c’est principalement la faute à des blessures qui l’ont handicapé dans son plus jeune âge, notamment lors de son aventure à la Sampdoria et son prêt à l’Inter. Des adducteurs récalcitrants qui remettaient en cause la belle carrière qui lui était promise. Le joueur formé à Trévise a également subi le manque de confiance des différents entraineurs qu’il a fréquenté. Si l’Inter n’a jamais voulu racheter le milieu central italien, le Milan AC, lui n’a pas laissé passer l’occasion en 2013. S’il dispute 2 saisons quasi pleines avec les Rossoneri, Poli ne sera jamais celui qu’il aurait du être, à savoir, le patron du milieu de terrain milanais. Un rôle trop grand pour ses épaules, qui n’en peuvent alors plus de supporter le poids grandissant de nouvel espoir du football italien. L’année dernière il ne s’offre que 4 titularisations en Serie A et semble s’affirmer comme un remplaçant de longue durée plutôt que comme un titulaire en puissance. L’équipe nationale quant à elle, malgré 5 apparitions et 1 but sous le maillot azzurro, semble loin.

L’éclaircie enfin ?

Si jamais vraiment il n’a été frappé par des rumeurs de départ, Poli a toujours rongé son frein et a continué à travailler pour réintégrer le onze de départ. Les coachs se sont succédés jusqu’à Montella mais la situation n’a jamais vraiment évolué. Jusqu’à ce match face à Bologna ? Après la victoire des siens il déclare : « j‘étais habitué à jouer beaucoup avant. Ca fait 1 an que ça n’arrive plus, je continue à travailler pour gagner ma place« . Si Montella ne l’a lui non plus jamais vu comme un titulaire, lui préférant même le jeune Locatelli dans l’entre-jeu, il pourrait lui donner plus d’importance dans son système à la vue de la mauvaise passe du jeune milanais, de l’exclusion de Kucka et du professionnalisme du natif de Vittorio Veneto. L’Aeroplanino ne cachait d’ailleurs pas sa joie de voir son milieu réussir son match en conférence de presse : « Pour moi Poli a été le meilleur sur le terrain. Il a couru pour trois et est resté à se battre alors qu’il avait subi un coup au genou. Ce qu’il a fait est le fruit de son travail à l’entrainement« . Pour Poli, il s’agira désormais de confirmer, avec le plus grand professionnalisme possible, comme il en a habitué désormais toute la Serie A.