Après une GROSSE erreur d’arbitrage en faveur de l’INTER, l’utilisation du VAR fait de nouveau débat en Italie

Comme le raconte Il Mattino, le débat sur l’utilisation du VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) est de nouveau relancé après l’erreur survenue lors du match Inter-Fiorentina, où un corner a été accordé alors que le ballon avait clairement franchi la ligne. Antonio Conte, déjà critique à ce sujet en novembre dernier, avait dénoncé l’incohérence du protocole : selon lui, le VAR devrait toujours intervenir en cas d’erreur manifeste. Cependant, les règles actuelles ne permettent pas de corriger certaines décisions arbitrales.

L’erreur sur le corner, bien que moins grave qu’un penalty mal accordé, met en lumière une rigidité croissante du protocole, qui empêche les arbitres d’être corrigés même lorsque la faute est évidente. Ce manque de flexibilité exaspère de nombreux acteurs du football, notamment Gasperini, Fabregas et Ibrahimovic, qui estiment que le VAR a dégradé le jeu.

Malgré plusieurs erreurs lors du week-end, seuls quelques cas ont été considérés comme « graves » par l’AIA (Association Italienne des Arbitres), notamment un accrochage non sanctionné lors de Torino-Genoa et une décision controversée lors d’Empoli-Milan. En revanche, d’autres décisions litigieuses, comme celle de Como-Juventus, ont été validées par les instances arbitrales.

Le Milan et l’Inter protestent activement contre le protocole actuel, exigeant des réformes. Conte, lui, milite pour un VAR omniprésent qui interviendrait systématiquement en cas d’erreur, sans nécessiter d’appel des entraîneurs. L’IFAB, l’organe chargé des règles du football, abordera la question lors de sa réunion du 1er mars, où d’éventuelles évolutions du VAR pourraient être discutées.

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