Giuseppe Rossi au Genoa, les prémices de la fin ?
Aller au Genoa depuis quelques mois, ce n’est pas forcément la meilleure des destinations pour se refaire une santé. Le club rossoblu est en galère de résultats et flirte avec la zone de relégation. Ce constat est encore plus valable quand on s’appelle Giuseppe Rossi et qu’on a longtemps été l’une des plus belles promesses du football italien. Attaquant talentueux et technique au dessus de la moyenne, Pepito aurait pu avoir toute la lumière que son talent demandait. Seulement voilà, la dure réalité du football de haut niveau l’a rattrapé … et pas qu’une fois.
Pas coulé mais bien touché
Comment évoquer désormais Giuseppe Rossi sans parler de ses blessures désormais légendaires qui font passer son niveau de jeu et ses atouts au second plan ? Une question réthorique difficile à encaisser tant on sait à quel point l’attaquant formé à Parma entre 2000 et 2004 aurait pu devenir le top player tant attendu en Italie. Mais non, au lieu de ça, en 5 ans, Rossi s’est explosé les ligaments par trois fois. Et par trois fois il est revenu sur les terrains. Si son niveau de jeu affiché à Villarreal il y a quelques saisons n’est plus que souvenir d’une autre époque, son époque florentine a laissé de bons souvenirs à plus d’un fan de Serie A. Alors voilà, malgré 1 194 jours de blessure (soit plus de 3 ans), une nouvelle pige au Genoa se présenter à lui.
Un environnement familier
La signature de Rossi au Genoa alors qu’il n’était plus sous contrat nulle part doit beaucoup au staff du club génois. Davide Ballardini, alors entraîneur du club depuis le départ de Juric a eu sous ses ordres Rossi à Parma dans les équipes de jeunes. Un lien fort s’était installé entre les deux ce qui a joué fortement dans la décision du président Enrico Preziozi de lui donner une nouvelle chance. C’est cette chance d’ailleurs qui va se jouer sur la deuxième partie de saison. Après 3 jours de visite médicale au sein du club, ce dernier s’est exprimé au sujet de son nouvel attaquant : « C’est un grand champion et un bon gars. Il mérite une chance ». Discret et professionnel jusqu’au bout des ongles, ce tempérament de travailleur permet aujourd’hui à Rossi de rebondir dans un club actuellement en difficulté au classement. Il faudra juste espérer qu’il ne rechute pas encore. A bientôt 31 ans, cela pourrait cette fois bel et bien sonner le glas d’une carrière déjà trop ammochée.
Au Genoa, pour quoi faire ?
Pour le Genoa, au delà du côté humaniste de relancer une énième fois Rossi, ce recrutement d’un agent libre est aussi une chance de renforcer une attaque en mal de buts. Depuis le départ de Simeone à la Fiorentina, le Genoa a donné les clefs de son attaque à Lapadula en provenance du Milan AC. En compagnie de Galabinov, Taarabt et parfois du jeune Pellegri, les trois compères ont inscrits 7 buts à eux quatre au total. Délicat, surtout quand on sait qu’hormis le jeune joueur de 16 ans, aucun n’a aujourd’hui les épaules pour mener une attaque en mal d’animation. Rossi apparaît donc comme la dernière solution, apportant expérience et mouvements intélligents. Il ne reste plus à espérer que la cure fonctionne. Sinon il faudra craindre un clap de fin aussi tragique que désolant pour celui que tout le monde attendait comme le Messie de la Nazionale.
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