Les notes de l’AS Roma face à la Fiorentina

Szczesny 6,5 : Le spectateur. Le gardien romain n’a eu aucun arrêt à faire pour la simple et bonne raison que les Florentins n’ont cadré aucune de leurs tentatives. Il a plus joué avec ses pieds qu’avec ses mains, se permettant même un petit dribble sur Kalinic histoire de se réchauffer.

Florenzi 6,5 : Le bon élève. Appliqué et attentif défensivement, rapide et entreprenant offensivement, Alessandro a retrouvé Florenzi et par conséquent, la Roma a retrouvé son latéral droit.

Manolas 7 : Le videur. Anticipe chaque action adverse, gagne tous ses duels et couvre la moindre erreur de ses coéquipiers. Le pote qu’on aimerait tous avoir en sortant de boîte quand ça chauffe un peu. Coupable en revanche sur la relance manquée qui amène l’action du penalty. On a dit videur, pas intello.

Rüdiger 6,5 : Le boxeur. En parlant de relances approximatives, le défenseur allemand se pose en champion toute catégorie. Heureusement pour lui, il reste très costaud dès qu’il faut récupérer le cuir ou mettre un bon taquet dans les tibias pour intimider.

Digne 6 : Le timide. Peut-être le joueur giallorosso le moins en vue sur ce match. Quelques montées mais qui ont rarement apportées le danger. Le défenseur français est également coupable de la faute qui amène le penalty et il se fait enrhumé une deuxième fois par le même Tello un peu plus tard. Sauve sa note grâce à la prestation collective.

Pjanic 7,5 : Le serveur. Avec les appels incessants de ses trois attaquants affamés, Pjanic n’a eu que l’embarras du choix pour servir ses caviars et s’est appliqué pour le faire. Au four et au moulin tout au long de la rencontre, il laisse gentiment le coup-franc en guise de dessert à son capitano en fin de match (avait-il vraiment le choix en même temps ?).

Keita 6,5 : La force tranquille. L’un des seuls giallorosso à jouer en retrait, à chercher les fautes intelligentes dans son camp et à ralentir la cadence pour faire souffler ses coéquipiers. « À l’expérience » comme on dit dans le milieu.

Nainggolan 7 : L’assassin. Furtif mais omniprésent, Radja était l’homme de l’ombre de l’entre-jeu romain et s’est appliqué à la tâche, en exécutant le moindre geste avec classe, sans laisser de traces.

Salah 8 : Le susceptible. Momo voulait jouer à cache-cache avec Astori et Alonso, mais les deux défenseurs florentins n’ont jamais voulu. Vexé, Momo a marqué 2 buts et donné une passe décisive. Fallait pas snober Momo. Remplacé par Dzeko

Perotti 7,5 : Le mec populaire. Déjà, il est argentin et s’appelle Diego mais en plus, il fait tout mieux que tout le monde. Le genre de gars qui agace les adversaires et Nada Surf. Heureusement qu’un poteau et une motte de terre l’ont empêché de marquer 2 voir 3 buts. Spalletti l’a d’ailleurs sorti à la 60ème minute pour éviter tout excès de jalousie en tribune. Dangereux. Remplacé par Vainqueur

El Shaarawy 7,5 : Le surdoué. Sans avoir bosser les six premiers mois de la saison à Monaco, le mec arrive quand même à rattraper les premiers de la classe. Il faraone signe son 5ème but et sa 3ème passe décisive au terme d’une nouvelle performance impressionnante. Remplacé par Totti

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Vainqueur 6 : Une entrée timide dans l’entre-jeu mais toujours précieux dès qu’il faut poser le jeu et relancer proprement.

Totti 6 : Acclamé lors de son entrée en jeu, il capitano a bien failli enflammer l’Olimpico suite à son joli coup-franc sur le poteau.

Dzeko : Non noté

Spalletti 7 : Bien aidé par les blessures de Borja Valero et Vecino dès la première mi-temps, Luciano n’a pas eu à s’employer outre mesure tant son équipe était au dessus dans cette rencontre. Le coach toscan avait une nouvelle fois choisi de laisser Džeko et Totti sur le banc, confirmant la confiance qu’il porte à son trio offensif avec Perotti en « faux neuf ». Spalletti signe ainsi sa 7ème victoire consécutive face à un concurrent on ne peut plus direct et met la pression sur le Napoli en revenant provisoirement à 2 points.

* Le barème est italien

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