Le bilan à la mi-saison : AS Roma

Par Anthony Maiorano publié le 13 Jan 2018
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Ce qui a fonctionné

Les débuts de Di Francesco : Accueilli comme la coutume le souhaite à Rome, c’est-à-dire dans un pessimisme presque unanime qui plus est pour un entraîneur jeune accompagné d’une expérience moindre du très haut niveau, Eusebio Di Francesco aura bluffé son monde. Humble de nature, le bonhomme effectue son come-back dans la capitale après y avoir joué et officié en tant que team manager. Adepte du 4-3-3 à la Zeman mais avec un majeur équilibre tactique, le technicien aura réussi assez rapidement à faire en sorte d’adapter les forces en présence à sa philosophie de jeu tout en repositionnant des éléments clés de l’effectif comme Nainggolan. Reste plus qu’à gagner en régularité… et glaner un trophée qui manque à l’appel depuis une décennie. Une attente douloureuse pour un entourage autant fanatique qu’exigeant.

Une rotation d’effectif qui fonctionne : Point intéressant : la même formation n’a jamais été alignée lors de deux rencontres consécutives. Ce qui témoigne d’une profondeur de banc si essentielle sur la durée et qui fait volontiers défaut chez la concurrence. Ce qui permet en outre de responsabiliser l’ensemble du collectif et restituer de la confiance à certains joueurs comme Juan Jesus ou encore Gerson.

La meilleure attaque, c’est la défense : Seconde meilleure attaque l’exercice dernier mais souffrant d’une base défensive défaillante, l’équipe a profité de l’avènement du nouveau staff pour travailler l’aspect défensif. A ce jour, l’AS Roma possède la deuxième meilleure défense de Serie A et  (en championnat 19 matchs, 14 buts concédés et 10 clean sheets). Solide.

Ce qui n’a pas fonctionné

Une finition en berne : Si cette mentalité de gagneur a petit à petit été inculquée en ce début de saison, celle du cynisme et de la lucidité ont encore du mal à monter à la tête des joueurs. Si le fait de se procurer une quantité impressionnante d’opportunités durant la partie met en lumière une réelle volonté des joueurs de jouer de façon plus verticale comme le réclame son chef de file, le nombre d’occasions gâchées soulève elle d’un manque flagrant de concrétisation des acteurs offensifs. En démontre le nombre d’affirmations sur la plus petite des marges (5 fois, jamais autant par le passé). Statistiques à l’appui : face à des écuries réputées qualitativement inférieures aux Romains (Spal, Qarabag, Chievo et Cagliari), Dzeko & consorts ont effectué pas moins de 104 tirs au but pour la maigre récompense de cinq petit pions. Le tout avec une complémentarité Dzeko-Schick à peaufiner. Et le plus vite sera le mieux.

Le mercato estival en ligne de mire : Si la venue d’un Kolarov régénéré par la cure romaine s’est révélée porteuse de fruits, l’on ne peut hélas pas en dire autant des autres transferts accourus durant le dernier mercato estival. En effet, derrière le Serbe (2’039 minutes disputées et deuxième élément le plus utilisé derrière Alisson) et Pellegrini (1’009 minutes disputées), le minutage du reste de la troupe reste relativement faible. La raison ? Des performances en deçà des attentes lorsqu’ils ont été mis à contribution, à l’image de Gonalons, Defrel, Under et Moreno. De quoi remettre en question certaines opérations de Monchi. Nul doute que ce dernier pourrait s’aventurer sur le marché hivernal à la recherche de bons coups.




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Anthony Maiorano

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