Le bilan à la mi-saison : Atalanta

Par Leo Carta publié le 29 Déc 2015

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Ce qui a fonctionné

– Atalanta et les deux nains : Gomez et Maxi Moralez passent presque inaperçus en compagnie des enfants, juste avant le début du match, lorsque retenti « O Generosa » le nouvel hymne de Serie A. Mais dès que l’arbitre siffle le coup d’envoi, les deux lutins nerazzurri font tourner les têtes dans le 4-3-3 mis en place par Reja. Sur les 19 buts réalisés par le club à la mi-saison, 8 vienent de leurs passes décisives. 6 portent leur signature.

– Marten De Roon : Tout le monde ne parle que de lui et des clubs se l’arrachent déjà. Son volume de jeu est impressionnant et le travail de Reja y est pour quelque chose. Le jeune hollandais est devenu en quelques mois le piston du milieu de terrain. En effet, son impact est devenu si important qu’il fait de l’ombre à Cigarini qui n’avait jamais autant ciré le banc qu’en cette première moitié de saison.

– Une belle épopée : L’Atalanta sort d’une année compliquée et d’un mercato qui l’était tout autant. Et le bilan de mi-saison est plutôt très bon. Notamment en ce qui concerne les confrontations directes pour le « maintien serein ». Celui que l’on atteint en mars. 9ème à dix points de la zone rouge. Ça sent bon.

Ce qui n’a pas fonctionné

– L’effectif trop limite : Pinilla blessé, c’est Denis qui doit à présent gérer -seul- le secteur offensif. Boakye n’a été disponible de la saison et Monachello, le troisième couteau, ne semble pas attirer les faveurs de Reja. Reste que, pour une équipe qui revoit ses ambitions à la hausse, ne compter dans ses rangs qu’un attaquant et demi reste léger. Nul doute qu’un effort sera fait lors du mercato hivernal pour palier à ce problème aussi bien qualitatif que numérique.

– Les cartons rouges : Question fair-play, faudra repasser. Car c’est bien simple, l’Atalanta est le club d’Europe qui compte le plus de cartons rouges. 10 au total à la mi-saison, plus le triste record de l’expulsion la plus rapide de la saison. Celle de Migliaccio contre Palermo, après seulement 32 secondes de jeu. Précoce.

– Les penalty concédés : Directement lié à la question des cartons rouges vient celle des penaltys concédés. Six au total. Aucun club en Italie ne fait mieux à l’heure actuelle. Le point positif, c’est que seuls deux d’entre eux ont été convertis. Chanceux.

Le joueur à retenir

Gabriel Paletta : Force est de constater que Gabi a fait une grosse mi-saison. Son départ de Milan lui a visiblement fait du bien. Solide, efficace et briscard, il gère le secteur défensif des nerazzurri d’une main de maître. Et il montre la voie. Peut-être trop. En effet, il cumule à l’heure actuelle les cartons, qu’ils soient jaunes ou rouges. Un effet de mode qu’il vaudrait mieux bannir en 2016.

Le joueur à oublier

German Denis : Oublié par Reja en début de saison après l’arrivée définitive de Pinilla, le moteur nerazzurro des années précédentes traîne des pieds depuis le début de l’année. Seulement trois buts à la mi-saison, dont deux sur le dernier mois, pour l’un des buteurs les plus prolifiques des ces dernières années. Plus récemment, il a profité de la blessure au genou du Chilien pour enchaîner les matchs pleins. Mais son rendement détonne par rapport à l’impact habituel.