Le bilan à la mi-saison : Crotone

Par Rémi Falvo publié le 08 Jan 2018
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Ce qui a fonctionné

Le jeu et le caractère : A défaut d’être efficace, Crotone est une équipe plutôt joueuse et agréable à regarder. Alors, face à des gros morceaux comme la Juventus ou le Napoli, ça leur joue des tours. Lors du dernier match, les Calabrais n’ont pas eu peur de se découvrir face aux Napolitains, fait louable quand on sait l’écart de force. Cette façon de jouer de manière décomplexée leur a permis de rester dans l’élite la saison passée. N’enterrons pas Crotone, car parmi ses concurrents directs, il y en a peu qui possèdent le caractère dont ils ont su faire preuve par le passé.

Ce qui n’a pas fonctionné

L’incompréhension De Nicola : L’échec global de cette première partie de saison est pour sûr celui de Davide Nicola, l’ex-coach des Calabrais. S’il a été le héros du maintien de l’an passé, cette saison n’en est pas moins un échec pour lui, puisqu’il démissionne le 6 décembre deux jours après une défaite 3-0 à domicile face à l’Udinese, laissant place à Walter Zenga. Le technicien avait pourtant réussi une performance folle la saison passée en remontant à bloc ses troupes pour leur donner la force et les ressources nécessaires au décrochage du maintien. Il restera malgré tout dans le cœur des tifosi crotonais. Fino alla fine.

Le joueur à retenir : Alex Cordaz

Comme cela peut-être aussi paradoxal que fréquent chez les équipes en difficulté, le gardien de but Alex Cordaz a été l’auteur d’une première partie de saison très satisfaisante. Bien que la défense rossoblù soit la dernière de Serie A, le portier calabrais est certainement l’un des hommes forts de cette équipe. Vif, tout en réflexe, à tout de même 35 ans, il est un des meilleurs gardiens sur sa ligne de Serie A. Son match face au Napoli en est un bel exemple.

Le joueur à oublier : Davide Faraoni

Le 12 août 2017, Crotone officialise l’arrivée d’un nouveau latéral droit: Davide Faraoni. En provenance de l’Udinese, l’Italien de 26 ans est censé apporter le dynamisme vacant à son couloir. Au bout du compte, il n’a jamais vraiment convaincu. De la même façon, un Marcello Trotta est une certaine déception, tant on voudrait le voir marquer, une récompense à ses efforts, mais le fait est qu’il fut incroyablement maladroit, ne signant que deux buts en 12 matchs. Il reste encore 19 matchs pour redresser la barre.




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Rémi Falvo

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