Le bilan à la mi-saison : Empoli

Par Christophe Malcangi publié le 30 Déc 2015

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Ce qui a fonctionné

– Le renouveau de cette fin d’année : Aucun doute, les périodes de Noël ont été les plus fructueuses pour les hommes de Giampaolo qui comptabilisent quatre victoires consécutives. La dernière défaite remonte seulement au 8 Novembre, et cette recrudescence exceptionnelle lui permet de rejoindre la liste des prétendants à l’Europa League cette saison. Un rythme de champion !

– La renaissance de Massimo Maccarone : En forme de titan ces dernières semaines, l’auteur de sept réalisations est l’architecte du récent succès à Bologna. Efficace et géant finisseur, il apporte une touche d’expérience à cet effectif composé de jeunots.

– Une défense au point : Elle qui dorénavant encaisse peu et qui compte sur un intéressant Lorenzo Tonelli, à l’œuvre dans les duels aériens et dans ses replacements. Idem concernant Andrea Costa, plus expérimenté et très impliqué. Le duo fut d’ailleurs impénétrable durant près d’un mois et parait avoir pris ses marques.

Ce qui n’a pas fonctionné

– Le début de saison en catastrophe : Il semblait en effet que le départ de Sarri allait laisser trainer quelques séquelles. N’empoignant qu’une victoire sur les six premières journées, les azzurri ont perdu là l’opportunité de s’impliquer davantage parmi les prétendants à l’Europe. A oublier.

– Une infirmité psychologique : Si l’Empoli est capable de prendre l’avantage dans une rencontre, il ne faudra que très rarement compter sur sa personnalité pour la conserver. La remontée de la Fiorentina le 22 Novembre dernier (2-0 puis 2-2) en est l’illustration la plus flagrante, les frayeurs dévoilées à Bologna attestent de cette fébrilité.

– Une conservation pauvre : C’est bien là que le bat blesse dans le 4-3-1-2 composé par Giampaolo Marco. Certes, il est très efficient en contre-attaque et son effectif est particulièrement réaliste ce mois-ci, mais gare à lui si celui-ci doit prendre le jeu à son compte. Il devra faire preuve de beaucoup plus d’ingéniosité.

Le joueur à retenir

Riccardo Saponara : Il est inévitablement l’homme de cette première moitié de saison. Positionné derrière l’attaquant, il est à la fois le plus remarquable mais aussi le plus influent de l’effectif. Cinq buts, six passes décisives, le bilan est porteur de promesses. L’ancien pensionnaire du Milan AC a d’ailleurs particulièrement éclaté à l’approche des fêtes de fin d’année.

Le joueur à oublier

Marko Livaja : Si le ressortissant croate de 22 ans n’a jamais convaincu, il est en outre poussé vers la sortie par Manuel Pucciarelli. Pourtant apparu sur les terrains près de douze fois, il n’inscrira qu’un seul but, ce qui ne devrait pas convaincre la direction du Rubin Kazan.