Le bilan à la mi-saison : Fiorentina
Ce qui a fonctionné
– L’arrivée de Stefano Pioli : Le nouvel entraîneur n’a eu cesse de le répéter depuis sa prise de fonctions, il lui faudra du temps. Du temps pour trouver la formule magique convenant le mieux à cette myriade de recrues. En effet, 17 néo-Florentins ont revêtu la tunique violette en Serie A et en Coppa Italia. Il a su rapidement évaluer les qualités de ses joueurs et n’a pas hésité, au détriment de la stabilité, à passer du 4-2-3-1 au 4-3-3 pour finalement essayer le 3-5-2 contre Cagliari avec une belle victoire à la clé (1-0). En dehors des terrains, la stratégie de l’ex-joueur de la Viola est appréciée. Il est ouvert aux journalistes et surtout aux tifosi, auxquels il facilite l’accès aux entraînements. La meilleure recrue, finalement, s’appelle Stefano Pioli.
– Une défense imperméable : La Viola peut se targuer d’avoir la cinquième meilleure défense de Serie A avec 21 buts encaissés. Une performance notable pour une défense totalement remaniée depuis la saison dernière et qui a dû parfaire ses automatismes au fil des matches. C’est notamment grâce à la paire Astori-Pezzella, à Sportiello et à un excellent repli défensif que la Fiorentina a pu garder sa cage inviolée contre sept équipes avant la trêve, dont le Napoli (0-0). Seul ombre au tableau, une défaite (4-2) à domicile face à l’AS Roma.
– La triplette Veretout-Badelj-Benassi : Ce n’est qu’à partir de mi-octobre que ce trio a vu le jour. Et depuis, Stefano Pioli a laissé le 4-2-3-1 au placard pour ne s’appuyer que sur des systèmes avec un milieu à 3, à savoir le 4-3-3 et le 3-5-2. Trois joueurs aux caractéristiques différentes mais complémentaires. Milan Badelj est l’aboyeur de cette triplette. Il est dans le top 20 des joueurs ayant récupéré le plus de ballons (70) à la mi-saison (avant le match contre l’Inter). A sa gauche Jordan Veretout, la plaque tournante de cette équipe. Dans une position de meneur de jeu en retrait, le Français s’est imposé grâce à la verticalité de son jeu. Enfin, Marco Benassi est le box-to-box de cette triplette. D’abord placé un cran plus haut, l’entraîneur a rapidement compris qu’en le repositionnant au milieu, il apporterait le surnombre devant.
Ce qui n’a pas fonctionné
– Une finition déplorable : c’est le seul point faible de la Fiorentina 2017/2018. Mais quel point faible ! L’attaque toscane a marqué 29 buts et est donc la neuvième équipe la plus profilique. Au regard du classement, jusque-là tout semble normal. Seulement la Fiorentina peut nourrir des regrets. Derrière le Napoli, elle est l’équipe qui a le plus tenté sa chance devant les cages. Et ses attaquants sont de ce fait, les plus maladroits de la Serie A. La Viola est en effet la seule équipe du championnat à avoir plus réaliser de tirs non cadrés que de tirs cadrés. A qui la faute ? A la jeunesse et la fougue des attaquants gigliati ? A Pioli, dont la consigne est de tenter sa chance dès que l’opportunité se présente ? Cependant, la Fiorentina se crée des occasions, et ça, c’est un véritable motif d’espoir.
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