Le bilan à la mi-saison : Napoli

Par Ken Fernandez publié le 31 Déc 2016
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Napoli

En bref

De grandes ambitions avant la reprise de la saison, des inquiétudes en octobre pour au final une très correcte 3e place à Noël. Cette demi-saison est plus que correcte pour la bande au patron Hamsik, toujours aussi agréable à suivre. Cerise sur la buche, une qualification en 8e de Champions League et une année 2017 qui s’annonce déjà excitante. Tous les voyants sont au vert au Napoli.

Ce qui a fonctionné

Du jeu, encore du jeu, toujours du jeu : Depuis l’arrivée de Maurizio Sarri, c’est devenu une marque de fabrique, le Napoli joue bien au foot. Une fois le départ d’Higuain digéré, les préceptes n’ont pas changé et la victoire – comme la défaite – passera par le jeu. Avec 40 buts inscrits, le Napoli est la meilleure attaque de Serie A, même en l’absence d’un véritable 9. La recette Sarri : tout pour le collectif, des latéraux offensifs, des ailiers techniques et trois milieux rampes de lancement.

La jeunesse prend le pouvoir : Dans un effectif d’une moyenne d’âge de 27 ans, Maurizio Sarri a progressivement fait confiance à la jeunesse. Les recrues estivales Diawara, Rog, Milik et Zielinski, tous âgés de moins de 22 ans prouvent qu’au-delà de leurs forts potentiels, ils peuvent dès maintenant apporter au vice-champion d’Italie. Illustration de ce vent de fraîcheur, le duo Diawara-Zielinski bouleverse la hiérarchie. Si Hamsik reste à juste titre intouchable, les deux internationaux Allan et Jorginho doivent faire face à une rude concurrence.

Retour en Europe par la grande porte : Malgré quelques frayeurs, le club s’est comporté en patron pour son retour en Champions League. Dans un groupe équilibré mais piège, le Napoli termine devant l’expérimenté Benfica et deux outsiders aux dents longues, le Besiktas et le Dynamo Kiev. Si certains joueurs manquent encore d’expérience, ces 6 matchs ont prouvé que ce Napoli apprend vite. La double confrontation contre Lisbonne en est l’illustration. En attendant le Real Madrid en 8e.

Ce qui n’a pas fonctionné

La vie sans Milik : Arrivé avec la lourde tâche de remplacer Higuain, le Polonais n’a pas raté ses débuts. En 9 matchs, il a inscrit 7 buts et 1 passe décisive pour 6 victoires, 2 nuls et 1 défaite pour le Napoli. L’ancien de l’Ajax s’est surtout fondu avec facilité dans le jeu des Azzurri. Sans lui, le bilan sera de 7 victoires, 4 nuls et 3 défaites. Casse-tête pour Sarri, son absence a dans un premier temps plongé le club dans une spirale négative. Elle a ensuite été été résolue  avec pour solution, le collectif et un Mertens de feu en faux 9. Avec Insigne et l’excellent Callejon, le trio de poche a limité la casse. En attendant le retour d’un vrai attaquant.

Une défense et un Reina pas toujours impériaux : Le Napoli a déjà encaissé 21 buts en 18 matchs de Serie A. La faute à des errements défensifs, souvent impardonnables. Si Koulibaly confirme son excellente saison, l’absence de son binôme Albiol a pesé. D’autant que les latéraux se sont montrés alternatifs défensivement et que Reina, patron du vestiaire, commence à faire ses 34 ans. Une question subsiste, où sont passés Maksimovic et Tonelli ?

Du 4-3-3 et toujours du 4-3-3 : C’est sans doute le principal défaut de Sarri : la rigidité. Le tacticien n’est pas un adepte du turnover ou d’un quelconque changement au sein de son effectif. Avec un match tous les trois jours, l’équipe a tourné, certes, mais la tactique, elle, est trop téléphonée et cela devient une faiblesse contre des équipes d’un niveau supérieur.

Le joueur à retenir

Dries Mertens : Pas toujours titulaire, Dries Mertens n’en reste pas moins primordial. Cette saison, le Belge a changé de dimension. Sur son côté gauche ou en faux 9, son bilan est impressionnant : 22 matchs, 15 buts (dont quelques merveilles), 7 passes décisives et une place dans l’équipe type de la phase de poules de C1. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’attitude du lutin, toujours conquérante et son attachement au Napoli en font un des hommes clés de la bande à Sarri.

Le joueur à oublier

Manolo Gabbiadini : Il était annoncé comme le possible successeur d’Higuain, il n’en a rien été. La blessure de Milik aurait pourtant pu permettre à Manolo Gabbiadini d’enfin se faire une place au soleil au Napoli. Au final, un éternel regret planera autour de son cas. Avec 17 matchs et 3 buts, l’ancien de la Samp n’a pas réussi à démontrer son potentiel au San Paolo. Par ici la sortie ?




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Ken Fernandez

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