Bilan de la saison 2017/2018 : Napoli (troisième partie)

Par Rémi Falvo publié le 22 Juin 2018
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Un article s’est consacré aux trois meilleurs et trois pires joueurs dans la deuxième partie du bilan

Pepe Reina : Pour sa dernière saison au Napoli, Pepe Reina a plutôt fait bonne figure. Le charismatique gardien quitte un club dans lequel il a joué tout de même quatre saisons, et ne s’arrête pas sur un échec. Le plus clair de la saison, il n’est pas mis en avant puisque son équipe a la mainmise sur les rencontres qu’elle dispute. Mais jamais il n’a coûté ne serait-ce qu’un point au Napoli cette saison. Ciao Pepe.

Mario Rui : Titulaire de circonstances, suite à la grave blessure de Faouzi Ghoulam, Mario Rui a pu disputer les trois quarts de la saison sur son couloir gauche. L’aventure a eu du mal à démarrer, quand la nervosité constante du latéral ne provoquait pas que des bonnes choses sur le terrain : des cartons, des erreurs évitables… Et il coûte la défaite face à l’AS Roma pour la 27ème journée de Serie A, ce qui n’est tout de même pas anodin… Il n’empêche que Mario Rui a montré une volonté et un caractère qui donnent envie de voir ce que cela donnera la saison prochaine.

Raul Albiol : La saison du défenseur de 32 ans est loin d’avoir été exemplaire. Il bénéficie de la présence de son coéquipier Koulibaly en défense centrale, ce qui atténue sa lenteur et ses manques d’attention. Cette saison pourrait avoir été la dernière du champion du monde en tant que stoppeur du Napoli.

Elseid Hysaj : A été cette saison aussi important pour Sarri qu’oublié par la majorité des gens. Quand Ghoulam se blesse, il est la seule donnée de l’équation des latéraux pour le coach, passant du couloir droit au couloir gauche selon la bonne forme de Mario Rui ou de Maggio. Il réalise par ailleurs une saison bien plus aboutie que la précédente.

Jorginho : La dimension que le public voulait qu’il prenne, Jorginho n’a jamais véritablement pu la prendre au cours de la saison. Le désordre en Nazionale l’a propulsé comme choix évident, or il n’était pas prêt. Cela s’est ressenti sur sa deuxième partie de saison en-dessous de son niveau habituel. Mais le métronome napolitain reviendra l’an prochain affuté comme jamais… en Angleterre.

Marek Hamsik : Pour la première fois depuis le début de sa carrière, Hamsik doit sortir avant la fin du temps réglementaire, systématiquement. Il n’a plus la fougue du temps de Mazzarri, mais personne ne porte le brassard mieux que lui. Il est le leader incontesté de la formation de Sarri, celui que l’on regarde jouer en attendant l’étincelle. Il dépasse Maradona en nombre de but avec l’équipe et rassure par sa présence.

Dries Mertens : L’attaquant belge impressionne beaucoup moins que la saison passée, il déçoit régulièrement dans les grand rendez-vous, et pourtant il finit la saison avec 18 but marqués. Critiquer Mertens, c’est faire la fine bouche. Il a beaucoup appris cette saison, et tout laisse croire qu’il sera meilleur l’an prochain.

Christian Maggio : La Serie A a eu le privilège de voir ressurgir Maggio sur les terrains, à 35 ans. Et l’international a fait le job. Il ne faut pas lui demander de faire 50 débordements par matchs, mais si la consigne est de faire jouer son expérience, d’être solide derrière, alors là le contrat est rempli.

Amadou Diawara : L’an passé, faire une performance moyenne pouvait lui être excusé du fait de son jeune âge. Mais maintenant, il est regardé en tant que joueur, et non plus en tant que jeune joueur. Il réalise une saison sur la lancée de la précédente: pleine de promesses, avec énormément de bonnes choses à retenir de son jeu, mais encore avec trop de timidité.

Piotr Zielinski : Piotr Zielinski, un nom que le monde ne connaissait pas vraiment jusque là… Jusque là. Son volume de jeu, sa persévérance, et sa frappe de balle en ont fait un des meilleurs joueurs de Serie A cette saison.

Marko Rog : Il est l’un des intérêts pour un tifoso du Napoli de s’intéresser à la coupe du monde 2018. S’il n’a que le rôle de remplaçant au sein de l’effectif de Sarri, le Croate déçoit rarement. Ses entrées en jeu pleines de fougue et de détermination combinées avec un toucher de balle intéressant font de lui un vrai second choix pour Sarri.

Arkadiusz Milik : Arkadiusz… Le maudit. Le messie censé remplacer la grosse ombre de Gonzalo Higuain n’a malheureusement jamais pu endosser ce rôle. Entre blessures, bouts de matchs où il ne convainc pas, le Polonais ne retiendra pas cette saison comme un aboutissement personnel.

Luigi Sepe : L’enfant du pays, en tant que doublure de Pep Reina, n’a disputé qu’un seul match de Serie A, et deux en Coppa Italia. Sepe restera condamné à ce rôle tant qu’il restera dans ce club.

Zinedine Machach : Le milieu offensif Marseillais arrive à Naples à la mi-saison, mais ne dispute aucun match. A voir l’année prochaine.

Nikola Maksimovic : Sa deuxième saison au Napoli fût la dernière, Maksimovic s’en va au Spartak Moscou. Pas la plus aboutie qu’il ait disputée dans sa carrière, puisqu’il n’apparaît qu’à 2 reprises en Serie A… Faible taux de présence.

Adam Ounas : Gros pari du Napoli de le recruter cet été, lui qui ne semblait pas avoir l’étoffe nécessaire à tel club. Mais le peu qu’il a joué, sa capacité à provoquer et à éliminer ont eu leur petit effet. Il est aujourd’hui considéré par les tifosi comme « celui à qui on n’a pas donné assez de temps de jeu ». Un vrai honneur.




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Rémi Falvo

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