Le bilan de l’Euro 2016

Par Cesco publié le 05 Juil 2016
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Italia-Olanda amichevole

Présente dans l’un des groupes les plus relevés de la compétition en compagnie de la Belgique, la Suède et l’Irlande, l’Italie a qui on prédisait l’enfer, s’est sortie avec brio du piège tendu par ses adversaires. Elle termine première de son groupe avec 6 points, devant la Belgique (6 points), l’Irlande (4 points) et la Suède (1 point).

euro 2016 italie

13.06.2016 à Lyon : Italie – Belgique 2-0 (Giaccherini, Pellè)

17.06.2016 à Toulouse : Italie – Suède 1-0 (Eder)

22.06.2016 à Lille : Italie – Irlande 0-1 (Brady)

En terminant première de sa poule, l’Italie s’assure de rencontrer un deuxième, en l’occurrence l’Espagne, double championne d’Europe en titre qui a perdu face à la Croatie lors de son troisième match. Le 27 juin au Stade de France, l’Italie tétanise l’Espagne et remporte 2-0 un huitième de finale riche en spectacle avec des buts de Chiellini et Pellè.

En quarts de finale, un autre morceau se présente face aux azzurri, l’Allemagne. Les champions du Monde en titre peinent à mettre en place leur jeu et à l’issue de 120 minutes de jeu folles en intensité à Bordeaux, il faut la séance de tirs aux but pour départager les deux équipes. A ce jeu là, les Allemands sont plus forts et l’emportent à la mort subite grâce à une dernière réalisation d’Hector qui répond à l’échec de Darmian.

27.06.2016 à St Denis : Italie – Espagne 2-0 (Chiellini, Pellè)

02/07/2016 à Bordeaux : Italie – Allemagne 1-1 (6-7 TAB) (Bonucci)

Ce qu’il faut retenir

Antonio Conte et l’état d’esprit : Véritablement l’homme de cette équipe italienne. Il a réussi à transformer une équipe diminuée en une machine à vaincre dotée d’un état d’esprit inébranlable. Si aujourd’hui les tifosi sont plus que jamais fiers de leur équipe, c’est avant tout grâce à lui. Contre vents et marées, son 3-5-2 si décrié aura fait déjouer toutes les équipes rencontrées.

Graziano Pellè et Eder : Selon les propres mots du joueur de Southampton, il est arrivé anonyme. Mais il ressort sans aucun doute grandi de cette expérience. 2 buts face à la Belgique et l’Espagne dans le temps additionnel qui sonnent la libération de tout un peuple. Un gratteur de ballon fou qui a parfaitement assumé son rôle. Bravo. Pour le petit oriundo, c’est un Euro avec seulement un but mais tellement d’envie et de débauche d’énergie. Il était partout et a fait le travail comme jamais. Lui aussi sort de cet euro en héros.

Quart de finale, oui oui : Qui aurait pu imaginer que l’Italie irait jusqu’ici avec les blessures de Candreva, Marchisio et Verratti ? Peu de monde. On lui présidait l’enfer, l’Italie a brulé ses adversaires. Seule l’Allemagne s’en sort sans graves blessures, mais oui, ils ont eu peur.

Un peuple uni autour de son équipe : Que ce soit dans le chant de l’hymne ou dans la ferveur qui entoure l’Italie sur cet Euro, il y a un lien qui s’est créé. Quelque chose de fort avec les gens grâce à cette équipe de guerriers. Des sensations et une volonté de fer que personne n’avait ressentie depuis 2006. Oui même en 2012, l’Italie n’avait pas fait autant frissonner.

Des remplaçants à polir : Nous l’avons vu face à l’Irlande, les remplaçants italiens n’ont pas le niveau actuellement pour franchir ce pallier permettant à la Squadra Azzurra de retrouver les sommets. Bernardeschi, El Shaarawy, Sturaro sont encore trop tendres.

Ce qu’il vaut mieux oublier

Thiago Motta : Malheureusement pour lui, son Euro ne restera pas dans les annales. Lent dans ses transmissions et perdu sur le terrain, le numéro 10 par défaut de l’équipe aura cristallisé toutes les critiques, de quoi laisser de l’air à ses coéquipiers qui en avaient bien besoin. On notera cependant qu’il est à l’origine du deuxième but face aux belges.

Les tirs aux buts de Zaza et Pellè : Certains parlent de manque de respect, nous dirons simplement qu’ils n’ont pas fait le bon choix. Zaza rentré en fin de rencontre doit sur un tir délivrer son équipe, il ne sait pas où frapper : au dessus. Pour Pellè, face au monstre Neuer, il a tenté de le déstabiliser, sans succès. Voyant le gardien allemand plonger du bon côté il essaye de croiser encore plus : à côté.

Le manque de temps de jeu d’Insigne : Sans doute le meilleur joueur italien de la saison, il a ciré le banc tout l’Euro ne se voyant attribuer que quelques minutes contre l’Irlande et la fin de match face à l’Allemagne pour gratter du temps de jeu. Son physique et le système de jeu de Conte lui ont porté préjudice. Le petit napolitain en sort quand même grandi. On espère le revoir vite en Nazionale.




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Cesco

Rédacteur en Chef



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