Bilan de la saison 2015-2016 : Sampdoria

Par Guedid Mohamed publié le 26 Mai 2016
Crédits

Sampdoria

Au sortir d’une belle saison qui l’avait vue terminer à la 7ème place sous Mihajlović, la Sampdoria repartait avec un nouveau coach et quelques certitudes. Qualifiée pour l’Europe après un concours de circonstances qui lui a permis de griller la politesse à son rival du Genoa, l’équipe du président Ferrero s’est honteusement faite sortir au tour préliminaire avant d’enchaîner avec des résultats indignes en Serie A.

La saison de la Sampdoria

Sampdoria 2015-2016

– 15ème de Serie A

– Éliminée en huitièmes de finale de Coppa Italia par le Milan AC

– Éliminée au troisième tour préliminaire de l’Europa League par le FK Vojvodina

– 41 matchs, 11 victoires, 10 matchs nuls, 20 défaites, 50 buts marqués, 67 buts encaissés

L’équipe type

Meilleur buteur : Éder, 13

Meilleur passeur : Luis Muriel, 7

Joueur le plus utilisé : Viviano, 3600

Les +

EMILIANO VIVIANO

Un retour au premier plan qui fait du bien et qui contraste avec son numéro de maillot (2) assez atypique pour son poste. Comme durant la seconde moitié de saison 2014-2015, celui qui se disputait une place de vice-Buffon en Nazionale avec Sirigu il y a encore quelques années, a sorti tout ce qu’il pouvait. Assurément une grande saison pour le géant italien, même si le train de la Nazionale est déjà passé.

ROBERTO SORIANO

Évidemment, comment ne pouvait-on pas reconnaître la belle saison réalisée par Roberto ? Malgré l’agonie générale, le génial métronome a su tirer son épingle du jeu au milieu et s’est même permis de marquer 8 fois, faisant de lui le deuxième meilleur buteur du club cette saison. Véritable homme à tout faire de cette formation et vice-capitaine qui sait prendre ses responsabilités, l’international italien démontre encore une fois qu’il a tout pour réussir une grande carrière.

EDER CITADIN MARTINS

Rien que pour la première moitié de saison où il a porté, avec Soriano, l’équipe à bout de bras, il méritait sa présence dans les tops. 13 buts et 4 passes décisives en 24 matchs toutes compétitions confondues. Tout est dit !

Les –

RICARDO ÁLVAREZ

Après son escapade anglaise du côté de Sunderland, Ricky « rentre » en Italie la queue entre les jambes mais ne réussit toutefois pas à se relancer convenablement. Un but et une passe décisive en 13 matchs de championnat avec la Samp. À 28 ans, l’occasion de relancer une carrière qui bat de l’aile lui tendait pourtant les bras. Au lieu de ça, l’international argentin s’enfonce et amoindrit encore ses chances de voir un jour le bout du tunnel.

EDGAR BARRETO 

Suite à son départ plutôt houleux du Palermo la saison dernière, le Paraguayen était attendu au tournant dans sa nouvelle formation. À la Samp, il a tant bien que mal tenté de retrouver son niveau d’antan sans jamais réussir à être aussi rayonnant qu’en Sicile. Sa saison laisse un goût d’inachevé pour tous ceux qui connaissent ses qualités. Ses performances n’ont pas aidé son équipe à réaliser un meilleur exercice.

LUIS MURIEL

Malgré des statistiques très honorables pour un attaquant de son profil, il aura une fois de plus manqué au Colombien ce petit quelque chose qui lui ferait franchir un pallier. Son irrégularité chronique devient problématique pour ce joueur qui n’arrive toujours pas à se défaire de son étiquette d’espoir du football mondial.

Les entraîneurs

Débarqué à Gênes en grandes pompes l’été dernier pour porter l’équipe le plus loin possible en Europa League, l’ancien gardien italien Walter Zenga a failli à sa mission dès ses débuts avec une honteuse défaite contre une sombre équipe serbe. La suite est malgré tout très satisfaisante, ou tout du moins, annonçait de belles promesses. Son 4-3-1-2 peu pragmatique a laissé place à un 4-3-3 plus offensif pour à peu près les mêmes résultats. Il fait état d’un bilan très honorable de 4 victoires, 4 nuls et 4 défaites en 12 matchs de championnat ne les sortant jamais de la première moitié du classement. L’équipe est alors reprise à la 10ème place par Montella et on était loin de se douter de la chute qui attentait le club Ligure. Pourtant, on ne pourra pas reprocher à Vincenzo de n’avoir rien tenté. Parce qu’avant de se stabiliser avec la bonne vieille défense à 3, il a élaboré plusieurs autres dispositifs qui n’ont guère été plus fructueux. Malgré tout, la philosophie de jeu conquérante de l’aeroplannino semble plaire à son président qui l’a récemment confirmé sur le banc blucerchiato en avouant littéralement qu’il voulait le voir gommer sa mauvaise saison. Amour, amour…

La saison prochaine

En tant que résidente historique de Serie A, il est évident que la Samp a un certain standing à assurer, c’est à dire de jouer les troubles-fête dans les hautes sphères et viser l’Europe. Cela dit, ce statut d’outsider reconnu pourra encore attendre une saison de plus car, après un exercice qui l’a vu être sauvée par le gong, finir dans la première moitié du tableau sera déjà un beau pas vers ses réelles ambitions.




🔥 Les sujets chauds du jour :

Tonali, le héros de la soirée « Nous avons toujours gardé un jeu simple »

« Nous sommes très bons dans ce domaine » Di Lorenzo identifie la principale qualité de l’Italie

« On est l’ITALIE ! On a 30 joueurs pour constituer une équipe FORTE ! » Spalletti remonté !

L’ITALIE peut terminer PREMIÈRE de son groupe dès ce soir

La BELGIQUE, cette sélection qui réussit bien à l’ITALIE

Avatar

Guedid Mohamed

Rédacteur Milan



Derniers articles