Le bilan à la mi-saison : Bologna
En bref
Expressément ambitieux à l’aube de la nouvelle saison de Serie A, le propriétaire Joey Saputo avait sorti le portefeuille cet été pour attirer des noms en mesure d’élever le standing de Bologna, mais va-t-il falloir de nouveau investir cet hiver ? A la tombée de l’automne, les rossoblù barbotent à la 15ème place, alors que le groupe à disposition de Roberto Donadoni était franchement en mesure de rivaliser avec des prétendants à l’Europe.
Ce qui a fonctionné
Le vivier alléchant : Bologna a eu le privilège de ne pas avoir à souffrir de manquements, le milieu de terrain dispose en effet d’un réservoir en milieu de terrain très avantageux. Taïder s’est enfin imprégné de la Serie A, Viviani et Nagy complètent ensuite lorsque Rizzo ou Donsah viennent à manquer. Devant, il faut encore du temps à Krejci pour se compléter avec Destro, mais si pépin, Di Francesco ou Sadiq peuvent jouer leur va tout. Enfin Mirante, décevant est très bien remplacé par Da Costa qui surprend son monde, élégant et décisif sur sa ligne.
Une bonne ébauche à domicile : Les 3 premiers matchs à domicile ont donné 3 victoires, et avec la manière ! Même si la tendance s’est sérieusement érodée par la suite, la maîtrise du ballon à domicile reste présente et permet au club rossoblù de se montrer confiant chez lui, difficile aussi à manier pour les « favoris » en déplacement.
Ce qui n’a pas fonctionné
La nervosité à l’extérieur : Déjà 15 buts encaissés en terre hostile en effet, quelques fessées reçues en prime à Torino, Napoli ou à l’AS Roma. On peut reprocher à cet égard l’absence de goujat de Donadoni qui n’a jamais alterné son module si cher en 4-3-1-2, pour un schéma somme toute plus raisonnable en déplacement et moins casse-gueule. Par exemple, oser une défense à 5 dans les cas les plus délicats.
Défense secouée : Très facilement mis à mal en profondeur et dans les un-contre-un, les quatre défenseurs attitrés à Bologna n’ont jamais semblé constitué un ensemble homogène. En numéro 6, Seul Dzemaili a limité la casse puisque Pulgar a été plus qu’insatisfaisant dans la fonction. Enfin la charnière type n’est toujours pas constituée : hormis Masina à gauche, les postes en défense sont instables et souffrent de transformations constantes, sans amélioration somme toute.
Manque d’identité et de caractère : Bologna a plusieurs fois accumulé les regrets, et ce probablement en raison d’un manque de caractère chronique dans les fins de rencontre où tout doit se jouer. L’instabilité dans le onze à Donadoni intensifie les défaillances techniques et ne permet pas au groupe de se constituer une âme propre, avec des joueurs soudés et connaissant leur fonction sur le terrain. Enfin les erreurs individuelles de quelques minots (ou plus anciens) coûtent trop de points à un groupe qui a la capacité de faire mieux, c’est-à-dire d’aller au moins titiller les prétendants à l’Europa League.
Le joueur à retenir
Simone Verdi : Sa déchirure du ligament l’a hélas contraint à se séparer des siens jusqu’en Janvier, mais Verdi a dans tous les cas éliminé les suspicions à l’égard de ses capacités. Positionné par Donadoni en numéro 10, Verdi a exprimé son talent au moyen de sa créativité et de son agilité. Le jeune élément s’est offert un bilan de 4 (très) beaux buts en 11 apparitions sous ses nouvelles couleurs. Dégourdi sur coup-franc, il fut en outre très précieux dans l’acheminement du ballon du rond central vers les buts. Son absence a morfondu ses coéquipiers.
Le joueur à oublier
Vasilis Torosidis : L’ex-latéral droit de l’AS Roma a eu toutes les peines à marquer son empreinte dans le noyau dur de Donadoni. Sa tâche n’est certes pas simplifiée par ses coéquipiers derrière, mais Torosidis n’a pas non plus justifié sa présence. Son expérience et sa tranquillité ne se ressentent pas, pas plus que sa participation dans les derniers trente mètres où aucun de ses centres ou débordements n’est crucial, il est également fautif tactiquement sur les marquages. A son poste il est peu à peu subrogé par Krafth.
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