Borja Valero reprend ses aises

Par Joachim Houbib publié le 12 Oct 2015
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Borja-Valero

Un mauvais dégagement bergamasque, un ballon récupéré et bonifié immédiatement par un une-deux bien amené avec le jeune Federico Bernardeschi et voilà Borja Valero seul face à Sportiello. Plat du pied, sécurité. Le portier lombard s’incline, le Madrilène fait de même, et la Curva Fiesole exulte, scandant le nom de celui qui l’avait tant enthousiasmé mais dont certains de ses fidèles pensaient sur le déclin. Bien au contraire. Ce but marqué dimanche dernier face à l’Atalanta est en effet venu couronner un début d’exercice impeccable de la part de l’ancien stratège de Villarreal, qui se rappelle au bon souvenir de ses premiers mois passés sur les bords de l’Arno. Titulaire indiscutable en championnat, son credo est toujours le même. Ce n’est ni puissant, ni spectaculaire, mais les gestes sont justes, élégants, sans fioritures, les déplacements intelligents et toujours généreux, et c’est tout le jeu de la Viola qui s’en retrouve fluidifié. Indispensable dans la gestion de la possession, l’Espagnol se montre également au diapason en ce qui concerne l’implication au pressing et l’intensité si chères à Paulo Sousa, assumant parfaitement son statut de cadre dans un groupe remanié cet été.

Badelj et Vecino, les parfaits compléments ?

S’il faut bien sûr aller chercher les causes de ce retour en forme du côté d’une fraîcheur physique retrouvée, nul doute que Borja Valero bénéficie également des nouvelles dispositions tactiques mises en place par le coach portugais. Placé le plus souvent derrière l’attaquant dans un 3-4-2-1 (plus rarement au sein d’un milieu à 3), le Madrilène a tout le loisir de venir décrocher chercher les ballons ou de voguer plus haut entre les lignes proposer des solutions au cœur du jeu. Une liberté de mouvement qu’il doit bien sur à son nouveau positionnement tout autant qu’à ses compères alignés plus bas au milieu. Biens différents de leurs prédécesseurs David Pizarro et Aquilani, notamment en ce qui concerne la présence défensive, le très précieux Milan Badelj et l’inattendu Matias Vecino ont eux aussi élevé leur niveau de jeu en ce début de saison et leur activité n’est pas étrangère au rayonnement de leur coéquipier ibérique. Garant de l’équilibre de la Viola, le duo déleste l’Espagnol d’une bonne partie de son travail défensif tout en lui autorisant plus d’initiatives dans la construction du jeu. Bref, l’alchimie trouvée par Paulo Sousa fonctionne pour l’instant à merveille et permet à Florence de profiter pleinement d’une historique place de capolista avant d’aller défier un Napoli tout aussi fringant. Borja Valero, lui, l’a déclaré maintes et maintes fois. Il rêve de ramener un titre à la ville où il se sent chez lui et il se donne pour l’instant tous les moyens pour y parvenir.




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