Cancelo, la bonne pioche de l’Inter

Ces dernières années, l’Inter n’a pas vraiment réussi la plupart de ses transferts. Entre des joueurs qui n’ont rien apporté et d’autres trop payés, les Nerazzurri ont accumulé les flops qui ont ruiné la qualité de l’effectif. Cette fois, l’Inter s’offre un joueur plein de promesses qui évolue dans un poste devenu un dilemme pour le club lombard il y a longtemps. Et malgré la concurrence de plusieurs top clubs européens, les dirigeants interistes ont pu convaincre le club de Liga de lâcher leur prodige en prêt d’une année assorti d’une option d’achat estimée à 35M€ contre Kondogbia. Pas de prise de risque donc au cas où l’international Portugais n’arrive pas à s’imposer en Italie.

Profil intéressant mais…

Joueur très offensif, le point fort de Cancelo reste sa capacité à créer le surnombre dans la surface adverse. Rapide et bon dribbleur, son profil lui permet d’évoluer aussi en tant qu’ailier droit même s’il se dit plus à l’aise derrière. Ses statistiques offensives (tirs par match, dribbles, passes clés, fautes subies,…) dépassent largement la moyenne connue pour un arrière droit. Ceci s’explique par le fait qu’il a joué un grand nombre de matches avec son ancien club sur l’aile. Cette polyvalence, d’évoluer n’importe où sur le côté, est sans aucun doute un atout de plus pour Cancelo mais attention tout de même, car son grand apport offensif peut créer des soucis dans la transition défensive.

Avec l’Inter ?

Les Nerazzurri ont certainement réalisé un joli coup avec le recrutement de Cancelo. Toutefois, Spalletti doit rester vigilant parce que le joueur est une arme à double tranchant. Le technicien toscan semble vouloir jouer avec 4 défenseurs à l’Inter. Il faut donc préparer le Portugais et lui montrer le travail defensif qu’il doit realiser avant de le jeter dans le bain. Autrement dit, Spalletti doit lui faire comprendre qu’en Italie on défend puis on attaque ! Sans oublier, que de l’autre coté, un certain Dalbert va occuper le flanc gauche et que lui aussi est un latéral très offensif. Pour un joueur qui vient d’Espagne, il a toujours été difficile de s’imposer en Serie A (coucou Banega !) pour la simple et bonne raison que la tactique italienne se base toujours sur la construction défensive. Si le Portugais ne comprend pas ceci, il restera une simple alternative à Candreva ou une solution à utiliser dans un 3-5-2 mais surtout, il sera considéré comme un nouvel échec. Il est encore tôt pour trancher mais le plus dur ne fait que commencer pour Cancelo. A lui de prouver qu’il peut endosser le numéro 7 d’un certain Luis Figo et ainsi, briser la malédiction de ses successeurs.

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