CDM 2018 : Le baromètre des sélectionnables italiens

Par Paolo Del Vecchio publié le 03 Oct 2017
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Alors que la Nazionale s’apprête à jouer ses deux derniers matchs de qualification à la Coupe du Monde en vue d’éventuels barrages, retour sur un mois de septembre aux multiples enseignements pour les possibles sélectionnables italiens.

Les +

Florenzi

Bonheur. Romanisti ou non, nous sommes tous attachés au petit milieu giallorosso d’une manière ou d’une autre. Coeur, technique, dévouement, les ingrédients qu’Alessandro apporte à chaque minutes passées sur un terrain. Après ses deux dramatiques blessures coup sur coup, il a su revenir en douceur au niveau sur lequel il nous avait laissé. Son but face à l’AC Milan ce week-end n’est que la cerise sur le gâteau, une très bonne nouvelle pour l’AS Roma et la Nazionale. Ventura a fait le choix de ne pas le sélectionner tout de suite pour lui laisser le temps de reprendre un rythme convenable, mais ce n’est que partie remise !

Immobile

Peut-être le meilleur début de saison de sa carrière ! Neuf buts en sept matchs de Serie A, également décisif en Europe, et meilleur buteur de la Nazionale de Ventura, c’est l’attaquant italien du mois de septembre. Bien aidé par une brillante Lazio, il semble avoir trouvé une maturité intéressante qui sera sans aucun doute un point fort de l’Équipe d’Italie lors des prochains matchs, et quels matchs !

Zaza

Il a vraiment trouvé sa place au sein du FC Valencia. Deuxième meilleur buteur de la Liga espagnole derrière un certain Lionel Messi… On pouvait s’attendre sincèrement à une convocation pour l’ancien de Sassuolo, surtout lorsqu’il y a eu écho du forfait de Belotti. Il n’en est rien pour le moment, mais ses performances seront à suivre même si, en tant que numéro 9, il aura la concurrence du duo Immobile-Belotti pour une place dans les 23.

Les –

Bonucci

Il a animé le mercato dans un transfert explosif de la Juventus vers l’AC Milan. Il a hérité d’un numéro 19 déjà offert à Kessié ainsi que d’un brassard de capitaine vraisemblablement promis à Donnarumma. Il arrivait en leader d’un certain renouveau mais ses prestations ressemblent pour l’instant à un pétard mouillé, globalement. L’idée n’est pas de le démonter gratuitement, les réseaux sociaux s’en chargent déjà. Il est pour le moment difficile de dire si son rendement est dû à une difficulté d’adaptation, un flottement général dans le collectif rossonero ou un manque de muscles et d’expérience à ses côtés (comprendre : Chiellini et Barzagli). Attendons donc avant de tirer des conclusions, cependant le constat est inquiétant. Le Bonucci instable de 2011 semble de retour, espérons qu’il ne soit que de passage et que la Nazionale saura le régénérer à la manière d’un soleil jaune pour Clark Kent.

Les blessés, encore …

Les croisés pour Conti, des forfaits de dernière minute pour trois des quatre milieux initialement convoqués par Ventura (De Rossi, Verratti et Pellegrini), même chose pour Belotti. Marchisio et De Sciglio toujours à l’infirmerie. Une fois de plus, la Nazionale devra composer. On se demande d’ailleurs pourquoi Jorginho n’a pas été appelé suite aux multiples absences à son poste de playmaker. Une pensée pour le jeune latéral tout juste arrivé au Milan qui aurait pu s’imposer à très haut niveau cette saison dans une équipe en construction, mais aussi et surtout en sélection nationale. Il aura tout juste le temps de se remettre de sa blessure au genou et retrouver un rythme pour espérer participer au Mondial, si Mondial il y a pour la Squadra Azzurra. Si les alternatives ne manquent pas avec Darmian, Zappacosta ou Florenzi, on lui souhaite le meilleur pour la suite des évènements.




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Paolo Del Vecchio

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