Une chance de titre pour Inzaghi
Alors que bon nombre d’observateurs prédisaient à la Lazio, une difficile saison de transition, les partenaires de Lucas Biglia pointent à la cinquième place du classement dans le wagon des potentiels européens. Parallèlement à ce parcours brillant en Serie A, les Biancocelesti sont en demi finale après avoir sorti l’Inter notamment. Cependant, il suffit de voir les trois autres qualifiés pour ce dernier carré pour comprendre que la tache s’annonce difficile. En effet, la Juventus, Napoli et l’AS Roma sont les trois premiers au classement et la Lazio n’a pris qu’un seul point en quatre rencontres avec ce trio. Maigre pour envisager un résultat positif au final.
Un derby pour tout changer
Si le contexte dépeint n’incite pas à un optimisme démesuré, les Laziali ont une carte à jouer. En héritant de la Roma pour cette demi-finale, les hommes d’Inzaghino ont le meilleur moyen possible pour briser la série négative actuelle dans les derbys mais aussi la possibilité de lancer définitivement leur fin de saison. Lors de ce type de match, tous les paramètres extérieurs et passés sont obsolètes. Seul compte l’engagement voire l’état d’esprit. Trop souvent timorés lorsque le niveau s’élève les joueurs de la Lazio doivent se faire violence pour ne pas subir et ainsi démontrer qu’ils ont le niveau de leurs ambitions. Avec de joueurs de talent à tous les postes, des joueurs d’expérience aux postes clés et un coach qui a le vent en poupe, cette équipe ne part pas vaincue avant même le coup d’envoi.
L’heure de boucler l’histoire ?
Présents depuis plusieurs années dans le club de la capitale, certains cadres du vestiaire voient d’un œil intéressé cette demi-finale. S’ils ont disputé plus de 250 matchs à eux quatre sous le maillot bleu ciel, Biglia, Parolo, De Vrij et Basta souhaitent ajouter un trophée à leurs palmarès pas très fournis. Moins expérimentés mais tout aussi importants dans l’équipe de Simone Inzaghi, Felipe Anderson, Balde Keita et Sergej Milinkovic-Savic sont dans le même état d’esprit que leurs coéquipiers : motivés par la victoire finale et l’évocation du souvenir heureux de 2013 où la Lazio avait battu l’AS Roma en finale de cette même Coppa. Dans cette liste de joueurs évoqués, plusieurs partiront en fin de saison. Dans cette optique, partir sur un succès de prestige et un trophée au final serait le meilleur moyen de continuer l’histoire des glorieux anciens comme Stefano Mauri ou Miroslav Klose.
Évidemment, le rôle d’outsider ne convent pas forcément à la Lazio comme le démontre les chiffres face aux top clubs. La Roma s’avance comme favorite de cette opposition. Toutefois, lors du match aller avant la boulette monumentale de Wallace, les Biancocelesti tenaient la dragée haute aux romains durant près d’une heure. La preuve qu’Inzaghi est proche de son match référence contre un adversaire supposé plus fort. Jamais aussi proche d’un titre ? Rien n’est moins sûr…
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