Ciao Pioli

Par Luca Hurez-Unida publié le 07 Avr 2016
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Stefano Pioli

Entraîneur de la Lazio depuis le 1er juillet 2014, Stefano Pioli s’est donc fait licencier moins de 2 ans après son arrivée. L’annonce de son départ était dans l’air du temps au vu des résultats récents du club et la cuisante défaite dans le derby, « l’énième désillusion de la saison » de son propre aveu, aura servi d’officialisation. Une saison ratée de bout en bout, de l’élimination en Champions League face au Bayer Leverkusen aux 2 derbys perdus. De la claque reçue à domicile en Europa League synonyme de nouvelle élimination au classement qui n’apporte ni espoir, ni peur. À chaud, il est très facile de justifier son licenciement, le parcours laziale allant de mal en pis au fil du temps. Incapable de gérer les mauvaises performances des Candreva, Felipe Anderson, Parolo… et d’insuffler un état d’esprit similaire à l’année précédente.

De ses nombreuses erreurs tactiques et de management, il pourra au moins se dédouaner de certaines concernant la défense. En effet, la blessure de De Vrij et les remplaçants plus médiocres les uns que les autres signés par Igli Tare et Lotito n’auront en rien aidé l’équipe, bien au contraire. Comme trop souvent depuis l’ère Lotito, une année considérée comme réussie est quasi systématiquement suivie d’un mercato foireux et on inverse en cas de mauvaise saison. Si tu réussis avec ce que je te donne, t’auras rien d’autre. Si tu réussis pas, je te donnerai les moyens de réussir. Le faux (mais très vrai) résumé du traitement infligé par le président romain à ses coachs.

Merci pour ce moment

Cela semble être devenu une habitude que de voir un entraîneur quitter le club en laissant de très bons souvenirs aux tifosi. Petkovic avait gagné la finale de la Coppa face à la Roma, Pioli aura de son côté amené les tifosi à goûter de nouveau à la Champions League. Le temps de 2 matchs, certes, mais un niveau plus atteint depuis près de 10 ans. Si la déception est grande pour les supporters de l’Aquila c’est en grande partie à cause du parcours 2014/2015 de Biglia et compagnie. Une 3ème place et une finale de Coppa face à la Juve apportaient pourtant leur lot d’espoirs.

De la primavera à la Serie A

Pour remplacer Stefano Pioli, les dirigeants ont décidé de miser sur Simone Inzaghi, 40 ans depuis mardi. Après avoir arrêté sa carrière en 2010, il prend en charge les allievi de la Lazio. Début 2014, suite au départ de Vladimir Petkovic et l’arrivée de Reja, il se voit propulser à l’échelon supérieur en remplacement d’Alberto Bollini (nouvel adjoint de Reja avec la A) alors à la tête de la primavera. Avec 2 Coppe d’Italia, une SuperCoppa et une expérience récente avec les jeunes joueurs, son arrivée pourrait bien s’avérer être un bon coup plutôt qu’un choix par défaut. Et, un ancien attaquant ayant fait le bonheur d’un club romain puis reconverti en entraîneur des jeunes, pour ensuite prendre en charge l’équipe première, ça ne vous rappelle personne ?




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Luca Hurez-Unida



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