Coupe du Monde 2018 : Les Uruguayens de Serie A à la loupe

Par Anthony Maiorano publié le 11 Juin 2018
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Lucas Torreira – Sampdoria (38 matchs, 4 buts, 1 passe décisive) : Une des révélations du championnat passé. Récupérateur de ballons acharné et consciencieux dans les tâches qu’il a à accomplir, son activité à la Sampdoria a tapé dans l’œil de bons nombres d’écuries. Pour acquérir le bonhomme, il faudra être généreux. Des performances de choix qui lui ont ouvert les portes de la Celeste pour laquelle il a enregistré ses deux premières sélections en mars dernier. Or, il sera difficile pour lui de se frayer un chemin parmi les titulaires lors de cette coupe du monde. A seulement 22 ans, sa présence dans les 23 retenus pour la Russie est toutefois de bon augure pour la suite de sa carrière et il se pourrait fortement qu’il soit un élément central du renouvellement d’un cycle qui arrive à bout de souffle.

Diego Laxalt – Genoa (34 matchs, 4 buts, 3 passes décisives) : Depuis qu’il a décidé de poser ses bagages en Italie en 2013, Diego Laxalt avait roulé sa bosse tant bien que mal sur les pelouses transalpines. Cette année, le gaucher de Montevideo a réellement franchi un palier, en termes d’impact dans le jeu et de statistiques. Ailier dans le milieu à 5 orchestré par Ballardini, ses prestations ne passent pas inaperçues aux yeux du sélectionneur Tabarez qui le convoque régulièrement depuis octobre 2016. Evoluant l’intégralité des récents galops amicaux des Uruguayens, il aura une belle carte à jouer au pays de Poutine. Pour le Genoa, ça pourrait être l’occasion de voir augmenter la valeur marchande d’un joueur de plus en plus courtisé sur le marché.

Matías Vecino – Inter (31 matchs, 3 buts, 3 passes décisives) : Malgré un léger coup de moins bien en deuxième partie de saison qui lui avait coûté son rang d’indéboulonnable dans le onze interiste, l’ancien régulateur de la Fiorentina aura réalisé somme toute un exercice plutôt correct. Logique donc qu’il soit en tête d’affiche d’un collectif sud-américain plus que jamais sûr de ses possibilités à viser au moins le dernier carré. Véritable moteur de cette équipe, son bagage technique et son sens aigu du placement ne sont plus à prouver. A lui désormais de démontrer toutes ses aptitudes dans le cadre d’une compétition où il faudra batailler ferme sur chaque ballon et avoir les nerfs solides. Une vitrine importante pour montrer à la planète entière toutes ses qualités.

Martín Cáceres – Hellas/Lazio (25 matchs, 4 buts, 1 passe décisive) : Un des rares à tirer son épingle du jeu avec un Hellas décevant au possible, il rejoint comme prévu la Lazio dès janvier et verra son minutage se réduire comme peau de chagrin. Ce qui ne remet pas en cause un statut avec l’Uruguay qu’il a su se construire au fil du temps. Capitaine du navire, il comptabilisera son troisième mondial et son rôle de guide pour les plus jeunes de l’effectif sera propice à l’évolution et la bonne tenue de ses derniers. Aux côtés de Godin, Muslera ou encore Cavani, il forme le noyau dur d’un bataillon qui associe pragmatisme et désinvolture. Et si ce sont bien eux, les vrais outsiders du tournoi ?

Rodrigo Bentancur – Juventus (27 matchs) : 20 ans et toute la vie devant lui. Formé au Boca Juniors, le jeune milieu de terrain s’apprête à vivre sa première grande expérience sur la scène internationale. Intégré petit à petit dans le onze de départ lors des dernières sorties, Bentancur impressionne par son équilibre et sa maturité. Malgré une féroce concurrence dont fait état l’entrejeu de la Juventus, Allegri a pris le soin de polir son diamant avant de le jeter dans la bataille. Notamment lors d’opposition à forts enjeux comme les matchs en Champions League face à Tottenham et le Real Madrid. Son profil avait cruellement manqué à la Celeste cette dernière décennie, habituée à voir évoluer des guerriers hargneux au détriment d’esthètes du cuir capables de faire la différence à l’aide d’une seule passe. Une pépite qui sera à suivre de très près.




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Anthony Maiorano

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