Daniele Verde part en quête

Par Julien Braidotti publié le 13 Juil 2015
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Verde en bref

Le jeune Napolitain d’origine a vécu une belle saison 2014/2015, pour ne pas dire « de rêve » pour un joueur de son âge. Il participe à la nouvelle UEFA Youth League (l’équivalent de la Champions League des équipes de jeunes) où il contribue largement aux bonnes prestations de son équipe. Auteur de deux buts et deux passes décisives pendant la phase de poule, ses performances ne passent pas inaperçues aux yeux de Rudi Garcia qui le convoque en équipe première. Grâce à l’absence de plusieurs joueurs blessés, et notamment celle de Gervinho parti à la CAN, il se retrouve titularisé contre Cagliari et le coach français n’aura pas à regretter ce choix. Nonante minutes et deux passes décisives plus tard, il est élu homme du match. Mais avec le retour des Ivoiriens, ses apparitions deviennent rares malgré de belles entrées en jeu et, petit à petit, il retrouve le banc pour ne plus en sortir.

Est-il si fort ?

Après cette performance de haut vol contre Cagliari, il est vrai que la presse transalpine (mais pas seulement) s’est enflammée sur le cas Verde. Plusieurs articles, gros titres et équipes-types ont collé le nom du petit Daniele sur leur quotidien au lendemain de ce match. A juste titre ? Difficile de juger sur une seule titularisation, aussi bonne soit-elle. La technique, la grinta et l’intelligence de jeu sont bien présentes, à n’en point douter. Mais afin de pouvoir s’exprimer et prouver qu’il n’est pas qu’un feu de paille, Verde a besoin de continuité au haut niveau, ce que Frosinone est prêt à lui offrir.

Pourquoi pas à Rome ?

Difficile, quand on a 18 ans, de se faire une place au milieu de joueurs confirmés comme Totti, Gervinho, Doumbia, Ibarbo, Iturbe, Ljajic et maintenant Falqué. Difficile mais pas impossible, car si on s’attarde un peu sur le bilan de l’attaque giallorossa 2014/2015 et ses performances peu convaincantes, on est en droit de se demander comment Verde n’a pas eu droit à plus de considération. Avec ce prêt, l’AS Roma confirme que les gros clubs du Calcio ne sont pas encore prêts à prendre des risques avec leurs jeunes joueurs pourtant pétris de talent mais aux performances trop incertaines.

Le bénéfice du prêt

Quand on est dirigeant et qu’on détient ce genre de talent, il faut le faire jouer, point. Si l’entraîneur en place est trop frileux pour lui donner sa chance, il faut l’envoyer en prêt, de préférence dans un autre club de Serie A, ce qui est chose faite. La récente expérience avec Alessio Romagnoli en est l’exemple parfait, et il n’y a aucune raison que la nouvelle révélation romaine ne suive ses traces tant il déborde de talent et d’envie. Fort de son expérience acquise à côtoyer l’équipe première et à moins d’un quelconque coup du sort, Daniele Verde a toutes les cartes en main pour réussir. A lui de les utiliser à bon escient afin de revenir à Rome, peau de loup sur le dos, prêt à se battre pour elle.




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Julien Braidotti

Rédacteur Roma



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