Coupes d’Europe : les favoris n’assument pas, les outsiders montrent la voie

Par Cesco publié le 23 Fév 2018
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Bilan mitigé pour les clubs italiens, bien que la C3 ait offert une bouffée d’air frais dans ce qui semblait être une journée chaotique pour le Calcio. Au final, en Champions League à l’issue des 8ème de finale aller, c’est un bilan d’1 nul et 1 défaite assez triste qui est à afficher en attendant le 2nd acte. En Europa League, les 16ème ont déjà donné leur verdict et si tout semblait assez mal embarqué, les matchs d’hier ont offert un joli dénouement pour terminer avec un bilan de 4 victoires, 1 nul et 3 défaites  assez correct au final. Il n’empêche que des 6 clubs engagés en aout, il n’en reste déjà plus que 4.

Juventus et AS Roma d’un autre temps

Pour la Juventus qui affrontait Tottenham, le constat était simple. Les Turinois étaient favoris et la victoire ne semblait pas leur échapper quand au bout de 9 minutes, Gonzalo Higuain offrait un doublé à la Vieille Dame. Et pourtant, la Juve, s’est effondrée, se contentant de défendre un avantage fébrile pendant 80 minutes. Une telle tactique avec un bloc aussi bas ne pouvant tenir tout un match à ce niveau, c’est en toute logique que Tottenham réussissait à revenir au score 2-2 et repartir en ballotage favorable de ce déplacement à l’Allianz Stadium. Si beaucoup ont critiqué la prestation collective de la Vieille Dame, c’est en partie par cette attitude de soumission, loin de ses process habituels, et ce, malgré les blessés qu’elle avait à déplorer. Au retour il faudra faire bien mieux.

Pour l’AS Roma, elle aussi favorite face au Shakhtar, la situation semble similaire. Un sujet globalement maitrisé en première mi-temps et un but d’Under qui semblait éclaircir les cieux. Pourtant, au retour des vestiaires, l’équipe de Di Francesco a reculé, s’est écroulée et en a encaissé 2. La aussi en ballotage défavorable, l’AS Roma devra montrer bien mieux au retour. Di Francesco paye ainsi des choix douteux, dont celui de maintenir un Florenzi souffrant et qui a pris le bouillon toute la rencontre.

L’Atalanta et le Napoli dehors, mais la sensation n’est pas la même

En héritant du Borussia Dortmund, l’Atalanta n’était pas favorite. Et pourtant, les hommes de Gasperini ont livré deux grands matchs face aux allemands. Deux matchs au cours desquels la Dea aura mené au score à chaque fois et se sera fait reprendre en fin de match. Une élimination cruelle tant le jeu produit par les Bergamasques sur cette Europa League était beau à voir, tout comme l’ambiance dans les tribunes. On espère que ce ne sera pas un coup d’essai.

Pour le Napoli, pas de surprise même si la remontée du retour aurait pu aboutir à un scénario fantastique. Mais le club partenopeo aura saccagé ses chances à l’aller, avec une équipe A’ qui n’a décidément pas le niveau de l’Europe. Au delà de l’élimination, il restera le lourd bilan de 5 défaites en 8 matchs loin d’être honorable pour le football italien avec la sensation qu’avec un peu plus d’envie, le résultat aurait pu être tout autre. Si le Napoli gagne le Scudetto, les tifosi leur pardonneront à coup sur. En revanche, en cas d’échec, ce pourrait être l’été de trop qui se profile pour le projet napolitain.

Le Milan AC et la Lazio, un grand oui !

Le Milan AC en patron ? Oui c’est une réalité. Ludogorets n’aura pas pesé longtemps face au club aux 7 Champions League. Un match aller parfaitement négocié qui n’aura guère laissé d’espoir aux adversaires. Au retour, le Milan continue sa série positive grâce à un but de Borini et se met dans de bonnes dispositions avant d’affronter … Arsenal.

La Lazio avait à cœur de se racheter après sa désillusion subie face à Bucarest à l’aller. Dans son antre de l’Olimpico, les Romains ont fait le boulot, démontrant qu’ils ne négligeraient pas l’Europe malgré une course à la Champions League en championnat, difficile. Et c’est tout à leur honneur. Prochain obstacle ? Kiev, une autre équipe de l’Est qu’il ne faudra pas sous estimer.

Et au coefficient UEFA, ça donne quoi ?

L’Italie reste la 3ème équipe sur la saison 2017/2018, au coude à coude avec l’Espagne. Avec 14,166 points, les équipes de la botte ont déjà pratiquement égalé leur total de la saison précédente (14,250). Il reste des équipes engagées et des quarts de finales à aller chercher pour les quatre équipes encore engagées afin de gratter des points bonus pour définitivement réaliser une belle saison. A noter que les principaux poursuivants sont loin ! L’Allemagne totalise seulement 7,714 points tandis que la France est à 9,333. Autant dire que cette saison est déjà une réussite. Pourquoi pas enfoncer le clou ?

Coefficient 17/18

1. Angleterre 17,071

2. Espagne 14,714

3. Italie 14,166

4. Russie 11,600

5. France 9,333

Coefficient global UEFA

1. Espagne 101,998

2. Angleterre 76,605

3. Italie 73,082

4. Allemagne 69,284

5. France 54,258




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Cesco

Rédacteur en Chef



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