Le duel : Hysaj VS Florenzi

Coin bleu : Hysaj

Facilité technique et présence défensive

Hysaj semble s’engager un peu plus que son adversaire du jour au niveau de l’impact physique dans les phases défensives. Effectivement, au-delà de son physique plus imposant (10cm et environ 5kg de plus), il réussit 2,2 tacles par match en moyenne et c’est 2 fois plus que Florenzi, (0,8 par match). De plus, il contre d’avantage de centres par match grâce à son placement toujours assez proche de son vis-à-vis. Il est également plus propre dans ses interventions puisqu’il commet moins de fautes que le Romain.

En phase offensive, Hysaj perd moins la balle que son homologue romain grâce à sa faculté de conservation de qualité. A son actif, plus de dribbles tentés et réussis également (2,3 réussis par match, grosse stat pour un arrière latéral), il semble réellement habile balle au pied. Cependant, c’est surtout pour sortir du pressing de ses ailiers contrairement à Florenzi qui dribble généralement plus haut sur le terrain.

Hysaj est évidemment indiscutable à son poste en ce début de saison comme lors de la précédente (demandez à Maggio…), discret et professionnel, il n’est pourtant pas au sein du club le meneur d’homme qu’il semble pourtant être d’avantage en sélection.

Et contre l’AS Roma ça donne quoi ?

Il n’a tout simplement jamais gagné (2 nuls et 3 défaites) ni été décisif contre la Roma, y compris sous le maillot d’Empoli…

Coin rouge : Florenzi

Abattage et projections offensives

Florenzi quant à lui possède une vitesse de jaillissement qui lui permet d’être meilleur pour intercepter les passes adverses (1,8 par match), son gros volume de jeu lui permet de fournir un bel abattage sur son côté mais ses grosses dépenses d’énergie lors de ses projections vers l’avant entrainent le fait qu’il est parfois pris dans son dos sur les appels ou les courses des ailiers qu’il a en vis-à-vis.

Si Florenzi perd plus la balle, c’est surtout dû au fait qu’il prend plus de risques offensivement, en témoigne sa plus grande capacité à délivrer des passes clés, il a d’ailleurs été passeur décisif cette saison contrairement au Napolitain. Le Romain a aussi la faculté de frapper et de se retrouver en position de frappe de manière plus récurrente. Il est aussi capable d’aller chercher la faute dans certaines situations qui en donnent l’opportunité. Ses allers-retours incessants sur son flanc droit perturbent les défenseurs adverses qui doivent le surveiller comme si ils étaient spectateur d’un match de ping-pong !

Florenzi a tout simplement joué tous les matchs depuis la reprise du championnat, capitaine occasionnel de son équipe à seulement 25 ans (!), il peut en plus de cela jouer plus haut sur le terrain en mezz’ala ou en milieu droit d’un 3-5-2. Couteau-suisse.

Et contre le Napoli, ça donne quoi ?

Il reste sur 3 matches sans défaite contre les Partenopei malgré un bilan équilibré de 2victoires – 1 nul – 2 défaites. Il offre le but de la victoire à Pjanic sur une offrande à l’Olimpico l’année dernière.

Et le vainqueur est…

Après le décompte des points, Florenzi l’emporte sur ce duel grâce à son apport offensif de tous les instants et son statut d’incontournable à la Roma, même si Hysaj a prouvé qu’il pouvait se montrer plus solide défensivement et aussi percutant devant lorsque son équipe domine un match. La réalité du terrain va-t-elle confirmer cela ? Réponse samedi, 15h…

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