EDITO : C’est ce Milan qui nous a vu grandir

Par Cesco publié le 02 Nov 2020
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Comme beaucoup de trentenaires fans de Calcio en ce moment automnal, j’ai la belle surprise, en regardant le classement de Serie A ces dernières semaines de voir le Milan AC trôner en tête du championnat. La belle performance des potes d’Ibrahimovic a adouci les plus acerbes et fait remonter beaucoup de souvenirs. Même si le personnage du géant suédois ne m’a jamais inspiré beaucoup de sympathie, force est de constater qu’il a redonné vie à un mythe, et même si c’est un peu tôt pour le dire, j’ai envie d’y croire, car comme beaucoup d’entre vous, le Milan m’a fait grandir dans l’amour du Calcio, peu importe du bord que je suis, peu importe du bord que vous êtes à moins d’avoir un raisonnement qui même s’il peut se tenir, ne me concerne pas.

L’amour du foot italien je l’ai développé fin des années 90 avec la coupe du monde, Ronaldo, le Brésil, le ballon d’or, l’Inter au Parc des Princes et si c’est un concours de circonstances qui m’a fait aimer l’Inter, c’est le mythe du Milan qui m’a fait le plus vibrer en Europe jusqu’au graal interiste en 2010. Un peu comme l’idéal que l’on envie sans se douter qu’un jour on l’aura. C’est bien simple, que ce soit à 12 ans ou à 20 ans, j’ai cultivé ma connaissance du foot italien devant le monument rossonero. Ces joueurs magiques qui ont fédéré beaucoup de légendes, de Maldini, Baresi à Gattuso ou encore Shevchenko pour ne citer qu’eux. Et puis il faut bien avouer que l’absence de TV payante à la maison durant mon enfance m’a fait me contenter des soirées Champions League sur TF1. Qui ne les a pas connu ? Et c’était souvent le Milan à la une. Un club qui fascine jusqu’en France où l’aversion footballistique pour l’Italie n’a fait que grandir. 18 titres nationaux mais surtout 7 Champions League et un homme qui pour moi représente le Football avec un grand F, Pippo Inzaghi. Mon joueur préféré et un modèle pour tous. Si le Milan a cultivé ma culture foot dans les années 2000, Inzaghi m’a transmis sa passion inégalable. Enfin bref, tout ça pour dire que quand on voit le Diavolo en haut de l’affiche, on ne peut que sourire bêtement en repensant à ces années. 2003, 2006, 2007 et même 2005 tant cette année fut cruelle mais inoubliable.

Alors oui, cette première place est peut être un phénomène éphémère ou exceptionnel au vu du contexte actuel. Mais c’est toujours bon de se rappeler qu’un grand club, qui plus est celui qui a été l’un des clubs phares de notre jeunesse, reste toujours grand, même dans la difficulté. Alors si j’avais juste un souhait désormais, c’est pouvoir voir les générations suivantes se retrouver à nouveau en leurs idoles et en leur club, club qui se retrouve après s’être perdu, un peu comme notre jeunesse.




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Cesco

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