EDITO : L’Italie n’est pas reconnue à son juste niveau
Qu’il peut paraitre frustrant pour le tifoso azzurro de voir son équipe négligée, ses performances rabaissées dans la presse et par les observateurs. Alors que la Nazionale vit son meilleur début de compétition internationale de son histoire avec deux succès de panache face à la Turquie et la Suisse avec 6 buts marqués, les critiques pleuvent à l’international. « L’Italie n’a pas joué de grand adversaire« , « il manque l’intensité », « à voir quand la marche sera haute« .
Les déclarations qui ont fait jaser d’un Patrick Vieira il y a peu viennent relancer ce débat. L’Italie est-elle plus critiquée que les autres ? Notamment en France ? La réponse est oui. S’il faut émettre des doutes sur la forme d’une équipe qui balaye ses deux premiers adversaires avec la manière, meilleure attaque de la compétition, meilleure défense, qui n’a plus connu la défaite depuis bientôt 30 matchs et qui n’a plus encaissé de but depuis le mois d’octobre, c’est qu’il y a autre chose. Une crainte ?
Affronter des adversaires moins forts sur le papier fait partie du sport et personne ne fait exception. En 2006, la fameuse coupe du Monde que « devait » remporter l’équipe de France, doit-on rappeler ce groupe de la mort avec le Togo, la Corée et la Suisse ? Groupe qui avait failli couter la peau de Domenech avant l’épopée jusqu’en finale ? Doit-on rappeler le groupe 2010 de cette même équipe de France ? Les échecs de l’Angleterre et Cie … Vaincre ces équipes moins fortes fait partie intégrante de la compétition. L’Australie, l’Ukraine en 2006, sont autant d’adversaires dits « moins forts » qu’il a fallu battre pour acquérir le titre final. En 1998, la France aussi avait un groupe de ce type avec l’Afrique du Sud, le Danemark et l’Arabie Saoudite. Ça n’empêchait pas les médias de s’enflammer. Mais quand ça concerne l’Italie le constat est toujours nuancé, comme si une forme de jalousie et d’envie empêchait l’hexagone de savourer ce qui semble être la période la plus dorée de son existence sur le plan sportif tant le talent des champions du monde en titre semble exploser, qui plus est avec le retour de Benzema.
Bref, si l’on doit émettre des doutes sur l’Italie car elle a des matchs « faciles », pourquoi les médias français s’inquiètent-ils tant d’un match à 15h face à la Hongrie dans un stade plein ? Deux poids deux mesures ? Et qu’en est-il de la hype anglaise après deux matchs décevants, ou de la Croatie, finaliste de la dernière coupe du monde ? Laissons les critiques de côté, car tout le monde sait au fond que cette Italie, même avec une demi-équipe, abimée, usée, peu talentueuse, est capable de faire tomber n’importe qui. Alors si en plus cette année, il y a le talent et une génération qui commence à faire peur, profitons en. La Squadra est là et c’est pour ça qu’elle fait jaser.
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