Élections de la FIGC : le verdict avant le vote !
Le 29 janvier prochain, l’Italie connaîtra son prochain président au sein de la FIGC. Qui pour succéder à Carlo Tavecchio ? Ils sont trois. Gabriele Gravina, Damiano Tommasi et Cosimo Sibilia. Trois hommes, trois profils différents, pour un même futur ? Pas si certain.
L’analyse du programme de Gabriele Gravina
L’analyse du programme de Damiano Tommasi
L’analyse du programme de Cosimo Sibilia
Analyse de la situation
Des trois candidats présents et selon le système de répartition des votes, il apparaît impossible de voir Tommasi l’emporter. Comme expliqué dans la Pausa Caffè par Valentin Pauluzzi, l’actuel leader du syndicat des joueurs n’aurait pas assez de poids malgré les alliances pour obtenir la majorité. Malgré une envie certaine et un programme de terrain, Tommasi devrait être le juge le paix d’une élection qui se décidera entre Sibilia et Gravina. D’où l’intérêt de la presse italienne pour les rencontres qui ont eu lieu entre les deux cités précédemment et l’ex-joueur de l’AS Roma. Le but ? Trouver une alliance afin de rassembler la majorité des votants.
Si Sibilia avait été distancé lors du premier entretien entre Gravina et Tommasi, il est revenu à la charge en rencontrant l’auteur du programme « balle au centre ». Un entretien jugé positif pour Sibilia avec des points de convergence nombreux selon lui. Une situation que tempère Tommasi en rappelant qu’il est toujours candidat et qu’il verra au sein de son conseil de l’AIC la marche à suivre. Un retrait de candidature de dernière minute n’est pas à exclure mais apparaît quand même assez improbable. Avec Gravina, c’est le même son de cloche, un entretien positif. Rien de surprenant à la lecture des programmes tant les deux ont des similitudes. Les divergences restent mineures. Dans tous les cas rien a filtré encore mais l’arbitrage de Tommasi dans cette élection risque d’être décisive.
Alors qui est le meilleur candidat ?
C’est bien simple, Cosimo Sibilia n’est pas un homme de foot mais un politicien, qui de plus a évolué aux côtés de Tavecchio en 2017 (ce dernier pourrait d’ailleurs être élu à la tête de la Serie A, ce qui représenterait un immobilisme total compte tenu de son bilan à la tête de la FIGC). Son programme ne semble pas assez étoffé (équipes B et réforme du championnat A et B peu, ou pas évoqués) et ses réformes ne sont pas assez fortes pour envisager un retour au haut niveau pour le foot italien. Son apétence pour le football amateur ne suffit pas. Si Damiano Tommasi semble avoir les meilleures idées sur le papier, la question persiste quant à sa compétence et son autorité pour diriger la FIGC autour des requins qui siègent dans les autres instances. Le compromis idéal se trouverait alors autour de Gabriele Gravina, qui dans son programme reste concret avec des mesures importantes et bien définies. Un alliage de terrain et de politique qui pourrait convenir à tous, y compris à un Tommasi qui pourrait s’asseoir sur ses envies de pouvoir au profit de ce qu’il défend depuis toujours, le football… en espérant que cette probable alliance ne soit pas que poudre aux yeux. Résultats le 29 janvier.
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