Empoli, le nouveau concerto de Gilardino

Par Louis De Brondeau publié le 10 Juil 2016

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34 ans et toutes ses dents

Et oui Gilardino a déjà 34 ans mais ne vous inquiétez pas il est toujours très en forme. La saison dernière, dans une équipe du Palermo qui a énormément galéré, le vétéran italien a réussi à trouver 11 fois le chemin des filets. Mais surtout, il a marqué LE but, LE but qui offre la victoire au Palermo face à l’Hellas lors de l’ultime journée et donc LE but qui assure le maintien du Palermo en Serie A. Le but qui a (provisoirement) sauvé le club sicilien de la déchéance, mais malgré cette action salvatrice, le volcanique président du club sicilien Maurizio Zamparini a décidé qu’il coûtait trop cher (salaire annuel de 1,1 millions). Au grand dam des supporters rosanero, il a donc décidé de s’en séparer. Le malheur des uns fait le bonheur des autres et l’Empoli en profite pour recruter gratuitement un excellent attaquant rompu aux joutes italiennes (497 matchs passés sur les terrains de Serie A).

Une nouvelle partition

Le recrutement de Gilardino colle parfaitement avec la politique sportive de l’Empoli depuis 4 saisons, bâtir un groupe qui mélange expérience (Costa, Maccarone, Pasqual et donc Gilardino) et jeunesse (Pereira, Dimarco, Dioussé). Gilardino qui a été notamment champion du monde avec la Squadra Azzurra en 2006 et champion d’Europe avec le Milan AC fera donc parfaitement office de cadre pour les jeunes pousses empolesi. Pour ce qui est de son rôle au sein de l’équipe on ne peut parler qu’avec du conditionnel car on ne connait pas encore le plan de jeu du nouvel entraineur azzurro, Giovanni Martusciello. Mais l’ancien adjoint de Marco Giampaolo devrait conserver le 4-3-1-2 dont Giampaolo avait lui-même hérité de Maurizio Sarri et qui a fait le succès du club toscan depuis 4 saisons. Gilardino devrait donc être associé à Maccarone sur le front de l’attaque en lieu et place de Manuel Pucciarelli qui n’a pas donné entière satisfaction la saison dernière (seulement 6 buts et trois passes décisives). Quoi qu’il en soit, Gilardino n’a pas fini sa partition et il espère pouvoir dégainer encore et encore son violon pour célébrer ses buts.