Ever Banega, la solution du milieu interiste
« Je suis un peu triste mais, dans la vie, il faut prendre certaines décisions. […] J’ai décidé d’entreprendre une nouvelle aventure. » C’est certain que si Ever Banega veut une vraie aventure, alors il a bien fait de quitter Séville pour l’Inter. Après deux saisons au terme desquelles il a remporté l’Europa League, l’Argentin part pratiquement sur les mêmes bases avec les Nerazzurri, un groupe qui galère à atteindre le top 5 du championnat mais qui a pourtant l’envie et les capacités pour décrocher au moins un trophée. Mais, tout d’abord, que peut-il réellement apporter dans le jeu de Mancini ? Eh bien, Banega possède une polyvalence qui lui permet d’assumer n’importe quel poste au milieu de terrain, mais il a plutôt l’habitude d’évoluer en tant que trequartista, entre deux ailiers. Pour preuve, rien que pendant la Copa América avec l’Argentine, il a occupé les postes de milieu défensif, milieu droit, milieu gauche et milieu offensif. Mancio y trouve donc son compte, lui qui a toujours voulu jouer avec des ailiers, mais sans vrai meneur pour les alimenter en ballons. La saison dernière, l’entraîneur de l’Inter n’a pu compter que sur Guarin, jusqu’en hiver, puis sur Brozovic et Jovetic, la plupart du temps sans grande satisfaction. Et s’il désire maintenir un milieu défensif avec deux joueurs au-dessus pour un 4-3-3, il n’y a pas de souci, Banega est également capable de se transformer en mezz’ala, préférant cependant le côté droit. Si Medel reste, la solution optimale au milieu serait donc d’insérer le Chilien accompagné de Kondogbia derrière et Banega en trequartista dans un 4-2-3-1.
Ever le contri-buteur
Outre son adaptation à la tactique du coach, Banega a surtout le sens du but et une excellente vista. Car, oui, l’Argentin sévit dans la défense adverse aussi bien qu’il sait distribuer des ballons. En 2015/2016, a trouvé le chemin des filets à neuf reprises avec les Espagnols, toutes compétitions confondues, et a délivré cinq passes décisives. À cela on peut rajouter la première rencontre du groupe contre le Chili, dont il a été le bourreau, en étant impliqué sur les deux buts de la victoire argentine (2-1). Un autre point à souligner est son expérience dans les grandes compétitions, et plus précisément de l’Europa League. Car la plupart des éléments de Mancini n’a qu’une faible expérience de la scène européenne qui demande une bonne gestion de sa condition physique, surtout pour la C3 qui est composée de beaucoup de clubs de l’Europe de l’est, possédant un jeu assez rude. Nul doute, donc, que l’Inter tient là un joueur de classe mondiale qui sera d’une grande utilité au fil de la saison de par son expérience, son talent et sa hargne.
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