Faut t-il s’inquiéter pour Empoli ?

Par Louis De Brondeau publié le 27 Fév 2016
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La surprise de la première partie d’exercice n’en n’est plus une. Depuis deux mois l’Empoli est attendu de pied ferme par ses adversaires et ne profite plus du relatif effet de surprise qui avait participé à sa très bonne première partie de saison. Le jeu des Toscans, basé sur une défense basse et des transitions attaque-défense très rapides est devenu prévisible. Les équipes adverses ont trouvé la parade en coupant les transitions entre les trois du milieu et le trio Saponara-Maccarone-Pucciarelli qui se retrouve souvent isolé et sevré de ballons.

La défense et l’attaque en question

Si l’on examine chaque secteur du jeu, c’est tout aussi inquiétant. Dans notre bilan de la mi-saison nous citions la défense comme l’une des clés de la réussite du club toscan, depuis quelques mois cette muraille bleue n’est plus aussi perméable et a notamment encaissé 5 buts face au Napoli. La baisse de forme de Lorenzo Tonelli, exclu samedi dernier à Sassuolo, leader de cet arrière garde n’y est pas étrangère. Tout aussi préoccupant, le manque de réalisme offensif de l’équipe. Pendant la première partie de saison les trois attaquants étaient ultra réalistes devant les buts et n’avaient besoin que de quelques ballons pour trouver le chemin des filets (2 buts en 4 tirs face à la Fiorentina par exemple). Dans cette deuxième partie de saison, l’attaque a une fâcheuse tendance à vendanger. Face à Frosinone l’équipe na marque qu’un seul but sur ses 22 tirs. Assez inquiétant.

L’Empoli reste à flot

Vous l’avez compris ça va mal sur le terrain pour Empoli. Cependant pas besoin de s’affoler. Le club est toujours dixième, ce qui reste exceptionnel pour une aussi petite équipe. Dans notre article du mois de janvier on vous citait cette statistique : aucun club n’a été relégué sportivement avec 30 points au bout de 19 journée, un retour en Serie B est donc toujours peu probable. Son avance sur la zone rouge a fondu comme neige au soleil, mais reste tout de même confortable avec 11 points de plus que Frosinone, premier relégable. De plus les mauvais résultats actuels ne remettent aucunement en cause les projets sur le long terme, engagés par le club. Le président Corsi a la tête sur les épaules et fait toujours confiance Marco Giampaolo malgré les mésaventures de son équipe (coucou monsieur Zamparini). On citait dans ce même article Sassuolo comme modèle de développement pour Empoli. La comparaison est encore plus vraie aujourd’hui, les neroverdi ont eux aussi connu un coup de moins bien (1 seule victoire depuis le 14 janvier), mais le projet des deux clubs reste le même : s’installer durablement dans l’élite italienne. Enfin bon, comme on dit : « Fluctuat nec mergitur » : le bateau empolese tangue mais ne coule pas.




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Louis De Brondeau

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