Federico Bernardeschi, le joyau à l’état brut

Par Antoine Barsi publié le 14 Juin 2018
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Le potentiel un handicap ?

Federico est l’un des jeunes talents de la Squadra Azzurra, qui vient de s’installer dans l’effectif de la Juventus et qui semble devoir porter le montant de son transfert. Tel un joyau encore brut, la taille et le conditionnement à la mentalité noire et blanche peuvent prendre un peu de temps. Mais a-t-on le droit de prendre trop de temps lorsqu’on nous fait venir dans l’équipe, alors 6 fois championne d’Italie, et qu’un certain numéro 10 vous est promis. Le jeune italien refuse (temporairement), dans un respect le plus total, le poids et l’histoire de ce numéro pour se pencher vers sa foi. Le numéro 33 juventino comprend alors que les espérances sont grandes et qu’il se doit de faire une grande saison. Si les blessures sont mises de côté, Federico a un rendement assez exceptionnel cette année : lors de ses 826 minutes de Serie A sous ses nouvelles couleurs, le milieu de terrain a mis 4 buts et 6 passes décisives contre 1770 minutes, jouées par son concurrent direct, Juan Cuadrado, qui a marqué autant de buts, pour 7 passes décisives. L’Italien a joué deux fois moins de temps que son équipier, pour un ratio quasi équivalent. Mais qu’aurait été la saison du Rockeur sans cette blessure ? Un début de réponse s’amorcera dès le début de la saison 2018.

Une comparaison lourde à porter

Le Joyau italien doit évoluer dans le Piémont dans l’ombre de la « Joya », Paulo Dybala, lui-même taillé et poli par le passage du poulpe Pogba, par le sage Andrea Barzagli et par le patron Gigi Buffon. Federico est à son tour sous l’aile de l’argentin qui le dirige et l’accompagne à prendre sa place de diamant pur. L’ancien de la Viola, qui a fêté ses deux premiers titres en carrière, va pouvoir s’imposer dans l’effectif turinois et prendre l’aile droite au profit du colombien, Juan Cuadrado. Le jeune talent a vécu une année d’immersion dans le système du Mister Allegri et a compris l’implication totale aussi bien offensive que défensive demandée par celui-ci . Il a pu ainsi observer les différents repositionnements proposés par le coach et la façon pragmatique avec laquelle il gère son effectif : Bernardeschi doit donner pour le collectif et se sacrifier en défense pour le bien du groupe. Il pourra alors gagner une place de titulaire et pourra ainsi coller à l’image qu’il lui a été collée en arrivant dans le Piémont, un espoir. Il est certes difficile de se détacher des comparaisons avec Dybala ou même avec un certain Roberto Baggio, mais Bernardeschi a un potentiel certain que rien ne pourrait faire basculer, si ce n’est la pression.

Cette année sera la bonne ?

Que l’on ne s’y trompe pas, Bernardeschi est bien à mi-chemin entre une pépite et un joyau, son ascension vers un futur glorieux pourrait être assez proche et le travail de bijoutier du Mister va permettre à l’ancien florentin de pouvoir scintiller dans le Calcio. Celui promis à un rôle de joker l’an passé va pouvoir la saison prochaine, exprimer son meilleur football, permettant à Douglas Costa de retrouver son côté gauche, et laissant une certaine liberté de mouvement au fantasque argentin, Paulo Dybala. Mais tout ça au final n’est à exprimer qu’au conditionnel, tout est dans les mains de Federico.




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Antoine Barsi



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