Flop 5 : les défaites aux tirs au but de la Nazionale
5 – ITALIE – ESPAGNE 0-0 (Euro 2008)
Championne du monde en titre, la Nazionale se rend à la fois en Suisse et en Autriche pour disputer son Euro sous la tutelle de Roberto Donadoni. En quarts de finale, l’Italie retrouve une Espagne jeune et talentueuse qui va marcher sur l’eau dès cet été. Privé de Pirlo et Gattuso suspendus, Donadoni propose un 4-3-1-2 et parie essentiellement sur les éléments de l’AS Roma, dont Simone Perrotta derrière le duo d’attaque Toni-Cassano. Dans un match sans grande émotion, les deux équipes se retrouvent aux prolongations avec un petit 0-0, puis aux tirs au but la fatigue entre les jambes. De Rossi bute d’abord sur Casillas, Guiza bute peu après sur Buffon mais Di Natale réitère l’erreur de l’espagnol. Lorsque Fabregas se présente pour le quatrième pénalty, il prend à contrepied Buffon et qualifie la Roja, elle sera championne d’Europe un peu plus tard…
4 – ITALIE – ALLEMAGNE 1-1 (Euro 2016)
Annoncée outsider de son tournoi, la Nazionale se présente en France avec une sélection sans star aucune, Claudio Marchisio et Marco Verratti manquent à l’appel et Antonio Conte présente son 3-5-2 fétiche face à l’Allemagne en quarts. Joachim Low s’adapte avec ruse et aligne également un 3-5-2 afin de contrecarrer les plans alla Conte, la rencontre va tourner à l’avantage des tedeschi malgré l’ennui mais les azzurri vont répondre très vite sur un pénalty transformé par Bonucci. A 1-1 à l’issue des prolongations, les tirs au but séparent les deux colosses. A la suite d’une interminable séance et d’une historique série de manqués devant Gigi Buffon et Manuel Neuer, les Allemands s’imposent finalement à la mort-subite à la suite de l’échec de Matteo Darmian. L’Allemagne retrouve la France dans le dernier carré tandis que cette phénoménale Italie se nourrit de larmes et de regrets.
3 – ITALIE – FRANCE 0-0 (Coupe du Monde 98)
Lors de la Coupe du Monde en France, l’Italie affronte le pays hôte en quarts de finale. 0-0 au bout des 90 minutes de jeu tandis que Pagliuca réussit à protéger la cage des Azzurri et que tout reste à faire. A l’approche des dernières minutes du but en or, Maldini tente alors la carte Baggio qui effleure le miracle et la transversale de Barthez d’une volée sortie d’ailleurs. Le stade reste muet et les deux équipes filent aux penalties, et pour la troisième fois en trois Coupes du Monde, ces séances sont fatales aux Italiens suite à l’erreur d’Albertini et à la barre de Di Biagio. On commence alors à parler de malédiction.
2 – ITALIE – ARGENTINE 1-1 (Coupe du Monde 90)
Un rêve interrompu à un pas de la finale à Rome. A l’occasion de cette Coupe du Monde à la maison que l’Italie entière était convaincue de remporter, la Nazionale a failli au San Paolo de Napoli devant l’Argentine de Maradona. En se présentant en demi-finale sans ayant encaissé le moindre but, la sélection d’Azeglio Vicini compte par ailleurs sur la forme de Salvatore Schillaci qui explose au moment propice et termine meilleur buteur du tournoi. Au San Paolo dans lequel Maradona fête à peine alors la conquête de son second Scudetto, les coéquipiers de Bergomi trouvent vite la faille grâce à l’inévitable Schilacci qui surgit derrière le tir repoussé de Vialli. Doucement la fête s’installe en tribunes, jusqu’à la 68ème minute et la sortie moyenne de Zenga qui profite à Caniggia et qui relance étonnamment la partie. Prise en grippe, le groupe de Vicini ne réussit plus à construire de phases de jeu dangereuses et la séance impardonnable des tirs au but se présente. A 3-3, c’est Donadoni qui est le premier à rater son pénalty, Maradona transforme le quatrième face-à-face et le nerazzurro Aldo Serena voit son tir repoussé par un brillant Goycochea. La fête est terminée et la péninsule entière est silencieuse, c’est la première énorme désillusion de l’Italie aux tirs au but.
1 – ITALIE – BRESIL 0-0 (Coupe du Monde 94)
Le 17 Juillet 1994, dans le Rose Bowl de Pasadena à Los Angeles, l’Italie affronte le Brésil en finale de Coupe du Monde. L’Equipe d’Italie d’Arrigo Sacchi, qui s’est extirpée in extremis des phases de poules retrouve la Seleçao avec la fatigue au plus haut, mais avec un cœur et une détermination sans faille qui lui permettront d’y croire jusqu’au bout. Sacchi récupère à la fois Franco Baresi et Roberto Baggio qu’il aligne sans préavis. Devant le jeu patient et la possession du ballon brésilienne, les Azzurri restent focalisés sur l’idée de ne pas prendre de but et se présentent face à leur adversaire avec une géante humilité et l’intensité nécessaire pour contenir les nombreux assauts des compagnons de Romario. Arrivé aux tirs au but à la suite d’une prolongation agitée, la lucidité et l’habileté vont finir par manquer, Franco Baresi est d’emblée hypnotisé par Taffarel et tire au dessus. L’épilogue est amer. A 3-2 c’est au tour de Roberto Baggio, l’attente est longue et en devient même angoissante, le numéro 10 prend son élan et tire trop haut. Le Divin Codino finit au sol tandis que Taffarel et ses coéquipiers exultent vers le ciel. Fin de l’Histoire.
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