Flop 5 : La malédiction du numéro 9 d’Inzaghi

Par Guedid Mohamed publié le 15 Août 2016

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Milan AC

5ème : Luiz Adriano, le moins pire

8 Millions d’Euros pour le dénicher à l’été 2015. Même si les choses ne se sont pas déroulées comme prévu sur le plan collectif, Luiz Adriano n’a pas à rougir de sa saison. En effet, malgré un bilan peu élogieux de 6 buts en 29 apparitions toutes compétitions confondues, il a des circonstances atténuantes dont une blessure et un départ avorté en janvier. Cela dit sur le terrain, il n’a jamais rien lâché quand on a fait appel à lui et a même été plutôt bon dans le jeu en pivot et dans les airs, délivrant au passage 3 passes décisives. Si sa permanence à Milanello n’est pas encore assurée, le joueur a tout de même tenu à changer de numéro (il porte désormais le 87), sait-on jamais…

4ème : Mattia Destro, comme un cheveux dans la soupe

C’est en janvier 2015 que le jeune international italien est arrivé sous forme de prêt en provenance de l’AS Roma pour remplacer en nombre Fernando Torres, parti à l’Atlético Madrid. Titulaire à ses débuts, il n’arrive pas à s’intégrer au collectif déjà mis en place par Inzaghi et retombe très vite dans la hiérarchie au profit du polyvalent et leader de l’attaque d’alors, Jérémy Ménez. Pas de place pour lui et donc seulement 3 buts en 18 apparitions. Il est depuis retourné à la Roma pour signer dans la foulée à Bologna où il a connu une saison 2015-2016 en demi-teinte.

3ème : Fernando Torres, sans surprise

Contrairement à ses deux compères du dessus qui avaient presque fait l’unanimité à leurs arrivées, une partie de la tifoseria du Milan s’était farouchement opposée à ce que Torres soit le leader de l’attaque. Et pour cause, à 30 ans l’international espagnol sort de plusieurs saisons de doutes malgré une pluie de trophée avec Chelsea et sa sélection nationale. On le voyait venir gros comme une maison, son intermède milanais (première partie de saison 2014-2015) n’a pas été très fructueux avec 1 seul but en 10 apparitions. Il est depuis retourné chez lui à l’Atlético Madrid et s’est bien relancé.

2ème : Alessandro Matri, le fils déchu

L’histoire aurait pu être belle pour l’enfant formé au club, un peu à l’image de Marco Borriello quelques années auparavant. Rien de tout cela pour lui qui devait composer avec la concurrence de Balotelli. En 2013, le Milan a lâché pas moins de 11 Millions d’euros pour lui alors qu’il avait fini sur le banc de la Juve, c’est cher payé surtout à la vue de son bilan famélique d’1 but en 18 apparitions. Depuis ce court épisode de 6 mois, il bourlingue de prêt en prêt en se remettant à marquer par période mais le plus gros de sa carrière est clairement derrière lui. Sous contrat jusqu’en juin 2017, certains échos l’envoient du côté de Sassuolo.

1er : La déchéance de Pato

Pour beaucoup, le numéro 9 porté par Pato durant la première moitié de saison 2012-2013 résumait à lui seul toute la déchéance qu’a connu le petit gamin de Pato Branco avec comme point d’orgue, le penalty raté contre la Fiorentina. Des boucles de ses débuts à ce grand moment de solitude, Pato aura vécu une longue et belle aventure au Milan où il portait fièrement le numéro 7 et vantait un bilan de 61 buts, presque tous inscrits entre 2008 et 2011. L’année civile 2012 sera la plus cruelle pour le Brésilien qui ne sera jamais parvenu à revenir de ses nombreuses blessures. Son changement de numéro à l’inter-saison sera fatal avec seulement 2 buts et 1 passe décisive en 7 apparitions.