Florenzi, un être vous manque …
Pilier de la Nazionale sous l’ère Conte avec notamment un championnat d’Europe disputé dans la peau de protagoniste (4 titularisations sur 5), le natif de la capitale possédait toutes les cartes en mains pour s’affirmer au sein de la sélection transalpine. Hélas, le mauvais sort avait décidé d’entrée en jeu sans prévenir en contraignant le latéral de métier de rester de longs et interminables mois à l’infirmerie. Le bonhomme a lutté, serré les dents et est revenu avec toute l’envie et l’enthousiasme qui le caractérise. De nouveau opérationnel en ce début d’exercice, il semble petit à petit retrouver ses marques en enchaînant du minutage, essentiel à ce niveau lorsque l’on souhaite retrouver au plus vite le feeling avec le ballon et ses à-côtés. Et c’est tout naturellement que Ventura l’a inséré dans sa liste pour affronter la Suède, sans pour autant lui faire disputer le match aller.
L’homme qui tombe à pic
Revenu sur les pelouses italiennes le 16 septembre dernier, Florenzi s’était directement distingué en déposant une merveille de ballon sur la crâne soigné de Dzeko. Un retour aux affaires prometteur à base de bonnes performances et en prime une réalisation lors de la victoire des Romains face au Milan AC. Si l’intelligent turnover mis en place par Di Francesco l’oblige certaines fois à reprendre son souffle, il n’en reste pas moins un rouage essentiel de son collectif… et également de la Nazionale. Lors du premier acte des barrages en Suède, le sélectionneur italien n’avait pas jugé bon de faire appel à ses services en le laissant sur le banc sans même l’avoir envoyé à l’échauffement. Or, si une réintégration d’office paraissait certes prématurée, nul doute que le feu follet romain aurait sans doute pu apporter un élan de fraîcheur qui était sûrement le bienvenu dans le cadre d’une fin de match où la Nazionale dominait et poussait son contradicteur suédois dans ses derniers retranchements. Avec sa vivacité, une certaine insouciance et sa qualité de centre, Florenzi représente le type d’élément capable de faire basculer une opposition sur un coup coup d’éclat. Demain, à Milan, dans une rencontre couperet, Ventura pourrait lui faire débuter la rencontre. Le vice-capitaine romain pourrait alors, avoir une belle carte à jouer. Et si elle se trouvait bien là, la clé du succès ?
Une polyvalence au service du collectif
Habile autant derrière, au milieu de terrain ou encore comme ailier offensif, le joueur de 26 ans bénéficie de plusieurs cordes à son arc. En effet, depuis sa première sélection en 2012, Florenzi a gagné énormément en maturité et intelligence de jeu avec des mentors comme Zeman et Spalletti qui lui ont énormément apporté tactiquement en le faisant s’adapter à plusieurs postes. Des 12 matchs sur 15 disputés jusqu’à présent, Florenzi en a bataillé 7 comme latéral et 4 comme ailier offensif. Si indéniablement il possède de majeurs automatismes en défense, il n’en reste pas moins intéressant lorsqu’il est appelé à se positionner plus haut (un but et une assist depuis son retour). Un embarras du choix qui pourrait donner des maux de tête au coach Ventura en vue de choisir son onze de base demain soir. Un de plus.
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