Genoa, merci Marassi
Un message moins audible
Le Genoa arrachait une magnifique 6ème place l’an passé qui devait le propulser en troisième tour qualificatif d’Europa League. On connait la suite, c’est le voisin blucerchiato qui a profité de la non obtention de la licence UEFA. La belle histoire s’était passée sur le terrain, tant l’équipe entraînée par Gasperini produisait un jeu envoûtant. Mais ça c’était avant, cette saison les griffons n’y arrivent plus. Le mercato peut être pointé du doigt, mais il est normal que les plus talentueux se soient fait la malle sans matchs européens. Il semblerait toutefois que ce sont les idées de jeu, les motivations de Gasperini qui sont surtout parties. Si la défense semble tenir tant bien que mal, c’est au milieu de terrain et en attaque que les difficultés sont les plus flagrantes. Le jeu rapide, en peu de touches de balles, avec des joueurs qui se projettent vite vers l’avant semble bien loin. L’équipe produit un jeu bien plus bridé, presque trop prévisible, tentant d’être efficace au maximum au détriment de la beauté et de la fluidité. Mais les statistiques ne trompent pas à ce sujet. Le Genoa n’a inscrit que 32 buts pour le moment, en sachant que l’équipe griffone a terminé la saison passée avec quasiment le double de réalisations. Des joueurs techniques sont partis, surement, les meilleurs, Pavoletti a certes été blessé (ou suspendu) pour grande partie de la saison, mais le problème vient de plus loin. Le message de Gasperini semble ne pas passer, son 3-4-3 aussi. Le fait est que bien que le maintien soit en bonne voie, il n’en reste pas moins que le Gasp n’est peut-être plus l’homme de la situation. La question se pose.
Marassi, la forteresse du maintien
Des prestations en dents de scie, mais un phénomène très intéressant : 8 des neufs victoires du Genoa ont pris corps à domicile, à Marassi, le stade Luigi-Ferraris. Une donnée au combien importante pour le maintien. Si l’on prenait le classement actuel à domicile, le Genoa serait 8ème à quelques points des places européennes. L’envers du décor est qu’à l’extérieur, les griffons n’ont gagné qu’une misérable fois, et serait actuellement relégués en Serie B. C’est surement d’ailleurs lors de ces rencontres que Gasperini ne trouve pas les mots pour motiver ses troupes. A Marassi, la donne est différente : les supporters jouent le rôle de 12ème homme, mais ils n’hésitent pas à contester cette équipe qui paraît à des années lumières de celle de l’an passé. C’est surement aussi pour ne pas s’attirer les foudres de ces derniers que les joueurs se surpassent dans leur jardin. Le fait est que leur stade semble être la seule solution trouvée aux problèmes de cette saison. L’effet Marassi est réel et marche bien. Maigre récompense d’un certain point de vue, donnée indispensable de l’autre pour parvenir au maintien et mettre rapidement un terme à cette saison qu’il faudra vite oublier.
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