Giovinco et la Nazionale, vraiment fini?

Par Vincent Molina publié le 29 Oct 2017
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Au sommet de son art dans son club, Sebastian Giovinco n’en profite pourtant pas pour faire partie des tauliers ou habitués de la sélection. La faute à un championnat inférieur aux championnats traditionnels bien qu’en constante progression. Mais en allant à Toronto, il le savait. Ou du moins il savait qu’il ne serait qu’un choix par défaut du fait d’absences de joueurs et encore qu’il ne serait pas dans les premiers ni seconds choix. Il savait mais espérait. Vaut-il mieux prendre en compte surtout les performances du joueur ou le club dans lequel il les fait ? Les deux bien sûrs mais le débat existe. Et sur le premier point l’Italien est irréprochable : 55 buts et 33 assists en 86 matchs disputés en Major League Soccer. Il cartonne. Ses qualités sont évidentes, rapidité, technique, très bon sur coups de pieds arrêtés et disposant d’une excellente frappe de balle. Une panoplie qui ferait du bien à la Nazionale. Qui a réellement des qualités et un jeu similaires ? Personne. Insigne s’en rapproche mais c’est globalement le seul. Avoir un Giovinco en sortie de banc, c’est extrêmement intéressant. Ou même tout simplement pour proposer quelque chose de différent, tenter des nouvelles tactiques. Ventura est-il de cet avis? Pas vraiment.

Difficile mais pas impossible?

Dans une récente interview sur le site de La Gazzetta dello Sport, l’ancien joueur de Parma déclare: « c’est évident que pour un footballeur revétir le maillot azzurro et gagner avec c’est l’objectif ultime ». Ventura le sait, Giovinco est encore attiré par l’équipe d’Italie, pour lui c’est encore une envie et un objectif. Il connait parfaitement aussi ses qualités et voit ses performances comme tout le monde. Alors pourquoi ne jamais l’avoir appelé même pas pour un simple stage? Il répondait au début de son mandat avec cette phrase: « Je l’aurais voulu avec moi à Turin, mais aujourd’hui il joue dans un championnat où les buts comptent peu, la qualité de la MLS est relative. Son problème c’est qu’il s’adapte à un championnat où défendre est secondaire ». Une réponse peu satisfaisante et contradictoire. Car dans ce cas pourquoi prendre encore Graziano Pellé parti en Chine (avant l’exclusion de celui-ci du groupe) ? Le championnat chinois répond-il aux exigences prônées par le sélectionneur ? Pas vraiment. Giovinco exclu, Ventura préfère désormais se tourner vers Eder, le joker de l’Inter et même parfois vers un Lapadula, déjà appelé en sélection. Pourquoi alors ne pas redonner une chance à la fourmi atomique ? Ce qui est sûr, c’est que Giovinco le sait, aller au Mondial en Russie (si l’Italie y va) relève d’un coup de théâtre, ou même, d’une mission impossible.




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Vincent Molina

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