Giuntoli, symbole du mercato catastrophe du Napoli

Par Nicolas Soldano publié le 10 Fév 2018
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La période des transferts a donc fermé ses portes il y a une semaine. Ce mercato hivernal, à la vue des manques de l’équipe et des dires de De Laurentiis et du staff, devait servir à renforcer l’effectif qui semblait souvent limité pour pratiquer une rotation efficace dans le secteur offensif et défensif, à l’exception des milieux de terrain donnant satisfaction. Autant dire que c’est raté. Deux arrivées, et six départs comprenant deux joueurs de l’effectif professionnel, Nikola Maksimovic et Emanuele Giaccherini, tout deux prêtés jusqu’à la fin de la saison. Le souci du nombre, qui semblait être principal, n’a donc pas changé. Le groupe reste dangereusement vulnérable aux blessures de ses cadres. Qui plus est, les deux arrivées de cet hiver en ont étonné plus d’un : Zinédine Machach, jeune espoir algérien plus connu pour ses frasques que pour ses performances, et Carlos Vinicius Alves Morais, jeune inconnu de 22 ans qui évolue en deuxième division portugaise et qui arrivera gratuitement en juin. L’Algérien devait être prété mais n’a finalement pas bougé suite aux autres dossiers ayant fini par échouer.

Un hiver glacial

De plus, c’est également la gestion globale de Giuntoli et notamment des différents timings de ce mercato qui continue de faire grincer des dents en Italie. Premiére problématique, l’incapacité à conclure un dossier. Lucas et Deulofeu étaient notamment des pistes solides de recrutement, puisque Barcelone et Paris avaient accepté les transactions, l’Espagnol avait même donné son accord pour rejoindre la Campanie. Résultat : Lucas s’est engagé avec Tottenham, et Deulofeu avec… Watford. Même la venue de Klaasen, qui avait carrément été proposé au Napoli, ne s’est pas faite pour un simple différentiel sur ses droits d’image. Mais le clou du spectacle a évidemment été les deux vraies-fausses venues d’Amin Younes et de Politano. L’Allemand avait d’abord signé pour devenir un joueur du Napoli en juin prochain, avant d’accepter de venir plus tôt suite aux impasses du mercato napolitain, pour au final faire machine arrière et repartir à l’Ajax pour « motif familial » après sa visite médicale. Le joueur en a rajouté une couche dans la presse il y a quelques jours en déclarant même qu’il ne savait pour l’instant pas où il irait en juin alors que le club partenopeo a pourtant annoncé sa signature pour la saison prochaine. Pour Politano, c’est une autre histoire. Après avoir fait trainer l’opération pendant plus d’un mois, Napoli et Sassuolo ont decidé de trouver un accord… à deux heures de la fermeture des transferts. L’imbroglio est donc total car Giuntoli explique avoir été dans les temps pour envoyer les papiers (le prêt d’Ounas était dans la transaction) mais qu’aucune réponse n’était revenu de Sassuolo lors du dernier rush. A ne plus rien y comprendre…

Des étés pas forcément plus chaud…

Après un mercato d’été similaire qui avait également fait réagir, le club avait expliqué ne pas vouloir bousculer un groupe qui était déjà très performant. Néanmoins, ce mercato d’hiver n’est peut-être pas forcément à jeter, avec les recrutements Younes et Grimaldo (talentueux arrière gauche du Benfica). Sauf que même si Sarri a notamment apporté publiquement son soutien à son directeur sportif, il a demandé à De Laurentiis en plus d’une prolongation des « garanties techniques » lors du prochain mercato. Un message non dissimulé à son directeur sportif. En outre, De Laurentiis n’aurait pas digéré ces trop nombreux loupés de Giuntoli et voudrait s’en séparer. Le président napolitain attendrait la saison prochaine pour ne pas boulverser l’équipe et sa dynamique positive. Affaire à suivre…




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