Les guerriers de Cardiff : Leonardo Bonucci
S’il a fait ses gammes du côté de Milan, à l’Inter plus précisément, c’est sous d’autres couleurs que Leonardo Bonucci a trouvé le juste équilibre pour avoir la carrière qu’il a actuellement. Avec la Juventus, depuis 2010, le défenseur international italien s’est affirmé au fil des ans pour devenir la référence à son poste. Alors qu’il entame seulement sa 30ème année, Bonucci, son élégance et ses pieds d’argents peuvent être des facteurs déterminant dans la nuit du 3 juin au moment d’affronter la terrible attaque du Real Madrid.
Dur sur l’homme, doux avec le ballon
Si sa solidité défensive et sa lecture du jeu en fait l’un des défenseurs le plus courtisé du mercato, Leonardo Bonucci cultive la rigueur défensive italienne. C’est d’autant plus vrai qu’entouré de ses deux compères, Chiellini et Barzagli, c’est lui qui dirige l’axe défensif, placé au centre et au marquage des attaquants. Mis en confiance par Del Neri à l’époque, il continuera à développer son jeu et sa vision sous Conte puis maintenant Allegri. Qu’elles sont loin ses erreurs de concentration en défense. Désormais, Bonucci c’est du solide derrière et c’est efficace devant. Si la défense est son point fort, renier ses qualités offensives et de construction serait mal connaitre le joueur. Souvent bien placé sur les coups de pieds arrêtés, auteur de quelques buts splendides, il est une pièce maitresse indispensable dans le dispositif turinois. Le jeu de son équipe part de ses pieds et nombreuses sont ses ouvertures qui cassent les lignes adverses. Bonucci, c’est le facilitateur du jeu turinois. Et ça, ses coéquipiers l’ont bien compris puisqu’il demeure au centre des relances lors des contres turinois en Champions League. Avec son physique de défenseur, son toucher de trequartista et son placement de buteur, Bonucci est peut être l’un des joueurs les plus complets du football moderne.
Bonucci cette saison c’est quoi ?
Régularité, solidité, efficacité. Trois termes qui résument parfaitement la saison du numéro 19 de la Juventus. Il n’a jamais manqué plus d’un match cette saison et a disputé la bagatelle de 59 rencontres cette année (en comptant les matchs avec la Nazionale). Autant dire qu’il est un maillon irremplaçable du dispositif. En Champions League il a été intraitable que ce soit face à Porto, Barcelone ou Monaco. Il a inscrit son but face à Seville lors de la victoire 3-1 des siens et devrait être l’homme clé en charnière centrale la nuit du 3 juin.
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