Guide de la saison 2015-2016 : Sassuolo

Par Matteo Pogliani publié le 05 Sep 2015
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Sassuolo

OBJECTIF DE LA SAISON : LE VENTRE MOU

Le président Squinzi ne s’est pas caché durant cette trêve estivale : l’objectif ne sera pas seulement le maintien, c’est de viser plus haut, d’atteindre le ventre mou de la Serie A en conservant cette identité d’équipe qui produit du beau jeu.

LE MERCATO

Arrivées : Defrel (acheté à Cesena), Pellegrini (acheté à la Roma), Duncan (prêté par la Sampdoria), Politano (prêté par la Roma), Falcinelli (retour de prêt de Perugia), Ariaudo (retour de prêt de Genoa), Laribi (retour de prêt de Bologna).

Départs : Zaza (vendu à la Juventus), Brighi (laissé libre à Bologna), Chibsah (prêté à Frosinone), Rossini (prêté à Savona), Taider (fin de prêt de l’Inter),  Anasatasios Donis (fin de prêt de Juventus).

Autres opérations : Berardi (fin de copropriété avec la Juventus, acheté à la Juve), Pavoletti (retour de prêt du Genoa et vendu au Genoa), Manfredini (retour de prêt de Vicenza et vendu à Vicenza), Kurtic (retour de prêt de la Fiorentina et vendu à Atalanta), Aladje Gomes (retour de prêt de Real Vicenza et prêté à Prato), Lazarevic (retour de prêt de Chievo et prêté à l’Antalyaspor)

Le mercato de Sassuolo a commencé à son ouverture par une crainte majeure : celle de perdre son duo d’attaque flamboyant composé de Zaza et Berardi, tous deux visés par la Juventus. Le duo a certes été rompu, mais seul l’un des deux a fait ses valises, Zaza. Le jeune prodige Berardi est lui resté du côté de Sassuolo, pour la plus grande joie des supporters mais surtout de l’entraineur Di Francesco qui va encore pouvoir compter sur les éclairs de génie de son poulain. Pour le reste, l’effectif a conservé au maximum ses joueurs phares et ses titulaires, comme notamment Vrsaljko sur le flanc droit. Ainsi, on a assisté à un mercato d’appoint, un mercato qui a complété et non pas réformé l’effectif. Le président Squinzi a donc mis la main au portefeuille. Si un digne successeur de Zaza était indispensable, pour le reste, l’objectif a été celui d’amener des joueurs pouvant améliorer qualitativement l’effectif sans chambouler une dynamique qui a amené de belles choses, notamment dans le jeu, l’an passé.

LA RECRUE PHARE : Grégoire Defrel

A la recherche d’un remplaçant de taille pour récupérer l’héritage de l’international italien Zaza, c’est finalement le français Defrel qui a débarqué du côté de Sassuolo. Joueur rapide et intéressant techniquement, il a fait ses gammes l’an dernier à Cesena en disputant une saison plus que prometteuse. Un héritage important l’attend, mais dirigeants et entraineur n’ont pas de doutes : Defrel fera oublier Zaza cette saison et passera un cap aux côtés du jeune prodige Berardi.

LA RECRUE FARCE : Diego Falcinelli

Envoyé en prêt par Sassuolo à plusieurs reprises, le jeune attaquant a été retenu par Di Francesco pour venir garnir une attaque déjà bien pourvue avec six attaquants ayant déjà fait leurs preuves en Serie A. Certes, Falcinelli sort d’une saison très encourageante à Perugia en Serie B, lui qui n’a que 24 ans. Mais son retour définitif à Sassuolo laisse perplexe. Si la préparation a été bonne cet été, Berardi, Defrel, Sansone, Politano et Floro Flores semblent avoir une longueur d’avance.

L’EFFECTIF :

Gardiens : Pegolo, Pomini, Consigli

Défenseurs : Vrsaljko, Peluso, Gazzola, Terranova, Longhi, Antei, Acerbi, Cannavaro, Ariaudo, Leonardo Fontanesi.

Milieux de terrain : Missiroli, Biondini, Laribi, Duncan, Magnanelli, Lorenzo Pellegrini.

Attaquants : Berardi, Falcinelli, Politano, Sansone, Floro Flores, Defrel, Floccari.

L’ENTRAINEUR : Eusebio Di Francesco

Di Francesco jouit d’une estime toujours plus grandissante dans la Botte tant son équipe de Sassuolo nous a habitués en Serie A à des prestations extrêmement intéressantes au niveau du jeu fourni. Un 4-3-3 avec une défense solide, un milieu de terrain technique qui se projette rapidement vers l’avant, et un trio d’attaque mené par Berardi mêlant imprévisibilité et efficacité. Parmi les autres entraîneurs, Di Francesco tente donc de se démarquer, prenant quelques risques et des fois quelques leçons, mais qu’importe. Le jeu proposé est des plus plaisant, menant la vie dure aux autres équipes du championnat tant sa réalisation est souvent optimale. Et l’on ne va pas s’en plaindre.

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Matteo Pogliani

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