Hamsik, une idole en baisse de régime

Par Rémi Falvo publié le 25 Oct 2017
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L’adopté du San Paolo ralentit la cadence

Dans la ville de Naples, il y a certaines choses auxquelles on ne peut pas toucher, qu’on ne peut pas remettre en question, car elles sont comme ça, et puis c’est tout. Marek Hamsik en est une. Le Napolitain d’adoption dispute sa onzième saison d’affilée sous le maillot azzurro, ce qui en fait un symbole, une bandiera. La pire chose qui puisse arriver au joueur, au Napoli, et aux amoureux du football, serait que le capitaine régresse. Rien que le fait d’imaginer le San Paolo siffler son joueur est une chose horrible, que personne n’a envie de voir un jour. Le fait est pourtant que depuis le début de la saison, Hamsik a du mal. S’il s’agissait d’un jeune qui débute en Serie A, on dirait qu’ « il est prometteur », « il a du ballon ». Mais c’est de Marek Hamsik dont il est question. Et un bilan au bout de 9 matchs de championnat de 1 but et aucune passe décisive, ce n’est pas digne de son talent. Sans parler de la Champions League, où il n’est pas décisif une seule fois en 3 matchs, ce qui pourrait être un lien direct de cause à effet avec la débâcle de Donetsk, et dans une moindre mesure, celle de Manchester City.

Homme de responsabilités

Pourtant, ce ne sont pas les grands rendez-vous et les responsabilités qui effraient le capitaine du Napoli. Rappelons qu’en plus d’avoir été régulièrement décisif avec les Partenopei, Marekiaro a su être le porte-drapeau de toute la Slovaquie, celui qui a permis à son pays d’aller en huitièmes de finale du dernier Euro, notamment après avoir fait un match sublime face à la Russie. Le vaisseau napolitain a besoin de son capitaine, à plus forte raison dans les grands matchs. Pour battre Benevento 6 à 0, les Azzurri n’ont pas besoin d’un Hamsik étincelant. Mais en Champions League, où face à l’Inter, c’est là que MH17 était attendu au tournant. Et il a déçu. Le match face à City est triste de manque d’inspiration et de mauvais choix. Marek Hamsik se cherche, sans jamais se trouver jusqu’à céder sa place à un quart d’heure de la fin au jeune Ounas. Et même s’il monte un peu son niveau de jeu contre l’Inter samedi dernier, on est très loin du Grand Hamsik. Sarri semblait avoir trouvé la formule en le replaçant au milieu de terrain, lui qui jouait numéro 10 sous Mazzarri. Cette idée a été un coup de génie, mais aujourd’hui, il capitano n’a peut-être plus les ressources pour continuer à jouer ce rôle de rampe de lancement des attaques de son équipe, ce rôle qui l’oblige à sans-cesse revenir défendre et en même temps à satisfaire ses besoins naturels de joueur offensif. Mais cela reste une vision excessivement fataliste, car le lion Hamsik n’est pas mort, il se repose. Et il n’est qu’une question de temps, comme pour beaucoup de grands joueurs, avant qu’il ne retrouve son meilleur niveau.




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