Il serait temps de prendre le Toro par les cornes

Ventura et son 3-5-2 c’est devenu une habitude. Une habitude qui a porté ses fruits l’année dernière mais qui cependant, lui joue des tours cette année tant son équipe tombe dans l’anonymat d’une Serie A pourtant passionnante. Sur le papier pourtant, la formation turinoise propose des arguments plein d’expérience et aguerris aux joutes du championnat italien.

Début de saison fanfare

Le Torino a débuté la saison comme il avait fini la précédente, en forme. Mieux encore, il prend 4 victoires sur ses 6 premiers matchs de Serie A avec des victoires convaincantes face à la Fiorentina notamment. Un début de saison qui les annonçaient comme bonne surprise avec le Chievo. Ce départ canon était dû à des hommes en grande réussite. Parmi ceux ci, deux noms reviennent sur le tapis. Quagliarella et Baselli. Deux hommes en pleine bourre qui cartonnent et inscrivent des buts décisifs (7 buts à eux deux sur les 6 premiers matchs de la saison) fin aout et lors du mois de septembre. Tout semble donc bien parti pour une saison pleine de promesses. Seulement voila, après, plus rien malgré une bonne volonté évidente.

Deux derbies difficiles à avaler

Comme souvent dans une saison, le derby est un point d’orgue. C’est le match qui décide de la suite des événements. On pardonne beaucoup a une équipe qui remporte un tel match. Face à la Juventus, l’éternelle rivale, le Torino avait forcément un coup à jouer (surtout en début de saison). Mais voilà, malgré une envie et un jeu plaisant, ce diable de Cuadrado est venu se jeter dans les dernières secondes pour offrir la victoire à la Vieille Dame. Une défaite qui fait mal dans un moment où le Toro calait un peu. Malgré une réaction d’orgueil face à l’Atalanta et Bologna, la suite n’allait guère s’avérer plus alléchante.

En effet, les deux ennemis de toujours se retrouvaient en Coupe d’Italie. Cette fois, les grenats pouvaient prendre leur revanche, mais c’est un cinglant 4-0 que leur assènent les hommes de Max Allegri. Derrière, c’est 3 défaites consécutives en championnat et une confiance qui chute progressivement de la même façon que le classement des coéquipiers de Belotti.

4 sur 20

On parlait des 4 victoires en 6 matchs lors du début de saison. Ça tombe bien, le Torino n’a remporté que 8 matchs en tout. Oui 8 matchs, ce qui signifie que sur les 20 derniers matchs, le Toro s’est imposé 4 fois. Difficile dans ces conditions d’espérer quoi que ce soit dans un championnat si relevé. Si Quagliarella, parti à la Sampdoria cet hiver et Baselli n’assurent plus, le schéma est également remis en cause. L’équipe peine à défendre sur les ailes, Peres et Molinaro montrent des lacunes évidentes en phase de repli et Glik n’est plus si imposant dans la charnière à 3. Ventura doit donc faire face à un casse tête terrible que le seul Belotti ne peut résoudre malgré un début d’année superbe où il marche sur l’eau. Malheureusement, il est trop seul dans un brouillard qui ne cesse de grandir du côté de Turin.

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