Une importante série de nouveautés pour le corps arbitral

Par Christophe Malcangi publié le 23 Août 2016
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Ça y est, la saison 2016/2017 de la Serie A a débuté et avec elle, sa succession d’innovations arbitrales que vous avez pu peut-être appréhender au cours de cette 1ère journée. Petit aperçu donc sur la série de nouvelles règlementations, appliquées par l’IFAB et l’AIA, qui auront un impact ou non sur les rencontres à venir.

Expérimentation de l’assistance vidéo

Comme nous l’avions annoncé en avril dernier, l’Italie fait effectivement partie des pays cobayes de la technologie VAR (Video Assistance Referee), et entame donc à tatillon la révolution de l’arbitrage vidéo. Cette saison, cette ingénierie sera mis à disposition des seuls spécialistes, et ne dépassera pas le cadre de l’expérimentation. En un mot, les tests opérés en coulisses resteront confidentiels, et n’auront aucune répercussion sur les rencontres. Pour autant, la VAR sera officiellement accueillie et exploitée à l’occasion de la finale de la Coppa Italia, l’année suivante.

La double peine, c’est terminé

Une nouveauté, et pas des moindres, l’abolition de la dite « double peine » sur les pelouses de Serie A. En effet, un dernier défenseur qui commettrait une faute dans la zone de surface de manière dite « loyale », ne sera plus réprimandé d’un carton rouge. Restera alors à l’arbitre d’estimer le caractère « loyal » ou non de la faute, c’est-à-dire l’intention du joueur de jouer le ballon, ou celle du gardien de se le procurer sans arrière pensée. L’application de ce règlement a pu être observée au Stadio Olimpico Samedi dernier, après la lourderie commise par Emmanuel Badu sur Mohamed Salah, ressorti blanc comme neige de son intervention. Une mesure qui satisfait du monde : entraineurs et portiers, comme défenseurs, à l’exception des gardiens remplaçants qui voient leurs chances de briller se réduire encore.

Coup d’envoi, fautes de main, nouvelles sanctions

D’autres nouvelles sont à relever. Les fautes de main dans le jeu ne seront plus sanctionnées d’un carton jaune dans le cas où celles-ci endiguent l’arrivée d’une passe. Les exceptions s’inscriront à la condition où elles entravent la trajectoire d’un tir cadré, ou si des actions « prometteuses » viennent à être interrompues. Par ailleurs, en cas d’infraction « extérieure à la dynamique de jeu » (un coup de tête, ou une calotte…), la faute et la remise en jeu seront sifflées dans la zone la plus proche de l’infraction. Ce qui pourrait tout à fait conduire à un pénalty. Aussi, un joueur qui quittera la pelouse sans l’autorisation du corps arbitral, entrainera la position régulière de tous les attaquants adverses. Gare à la sottise. Enfin, et comme il était observable à l’Euro en France, le ballon au coup d’envoi pourra être botté dans toutes les directions. Par conséquent, un seul homme positionné dans le rond central pourrait suffire, puisque la balle n’a plus l’obligation d’être délivrée vers l’avant. Une correction qui peut paraitre sommaire, mais qui va remettre en cause une phase de jeu loin d’être banale, pour quiconque a déjà joué au football. Dès lors, une petite révolution est en marche sur la Botte, et c’est une autre configuration de l’arbitrage qui va être mise au goût du jour dans le cadre d’un bien copieux projet de réformes.




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Christophe Malcangi

Rédacteur référent pôle news



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