Et si Inzaghino finissait l’année par un trophée ?

Par Jérémie Panizzoli publié le 17 Mai 2017
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En début de saison, ils étaient peu à parier sur une 4ème place de Serie A pour les Laziali. Encore moins nombreux, pour envisager de remporter une coupe en fin de saison. Pourtant à la mi-mai, le bilan est sans équivoque, la Lazio a réalisé une saison de haut vol en championnat mais aussi en Coppa où le club romain a été capable d’éliminer successivement l’Inter à domicile et l’AS Roma. Si au moment d’écrire ces lignes, il serait logique de considérer que cette finale contre la Juventus ressemble à un bonus cela est mal connaître le coach biancoceleste Simone Inzaghi. Animé d’un état d’esprit conquérant à chaque rencontre, Inzaghino ne va pas jouer ce match en dilettante car cette finale peut représenter davantage qu’une ligne sur le palmarès pour le cadet des frères Inzaghi.

Une formation intelligente

D’abord coach de la Primavera laziale, Simone a pris le temps pour apprendre son métier. Champion avec les jeunes, il a pris la suite de Stefano Pioli l’an dernier en fin d’exercice. Coach d’une équipe de Serie A depuis tout juste un an, il a su imposer un style de jeu offensif mais maîtrisé tout en sachant parfaitement préparer ses équipes le jour J. Cependant, tout n’a pas été parfait cette saison pour lui. Adepte du changement de système d’un match à l’autre, il a fallu quelques semaines à son groupe pour intégrer toutes ses idées de jeu ce qui a eu pour effet de perdre des points bêtement. Une fois que les automatismes sont apparus, le jeu léché à commencé à se faire voir et les résultats ont suivi.

La perspective de se construire un palmarès

Dans le paysage actuel des entraineurs en Italie, il est difficile de se faire une place dans les top clubs et ainsi se forger un palmarès interessant. Lorsque l’on voit que des techniciens réputés comme Sarri ou Spaletti n’arrivent pas à y parvenir avec des effectifs plus conséquents, on peut avoir peur pour Simone Inzaghi. Avec une Juve omniprésente sur tous les fronts nationaux, cela devient quasiment impossible. Néanmoins, disputer une finale sur un seul match face à un adversaire qui a la finale de la Champions League en tete, qui plus est dans son propre stade cela ressemble fortement à une occasion rêvée pour marquer les esprits et donc ésperer une progression de carrière…

Une préparation mentale optimale

En 2017, gérer un effectif ne se limite pas uniquement au tableau noir et à la mise en place tactique. La préparation mentale est devenue indispensable à maîtriser pour un coach s’il veut aller loin. Autre caractéristique importante pour un bon entraîneur, mettre en confiance ses joueurs. L’exemple Immobile est le plus significatif pour Inzaghino. Perdu en Allemagne puis en Espagne, l’ex Bomber du Torino était à la recherche de sa meilleure forme. Remis en selle par le discours d’Inzaghino, Immobile a largement rendu la confiance à son coach en inscrivant 20 buts cette saison. En gérant parfaitement d’autre cas plus épineux comme Baldé Keita ou Biglia tout en intégrant au compte gouttes ses jeunes pousses, il a réussi à trouver un équilibre déterminant au sein même de son groupe. Adoré par ses joueurs, il représente le management nouvelle génération : proche mais sévère quand il faut. A quelques heures de sa première finale sur le banc, tous les signaux sont au vert pour Inzaghino. Et si ce n’était qu’un début…




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Jérémie Panizzoli

Rédacteur référent pôle events & live



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