Italie-Macédoine : l’après-match

Par Anthony Maiorano publié le 06 Oct 2017

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Avec la réception de la Macédoine (avant-dernière du groupe avec 7 unités), les hommes de Ventura se devaient d’empocher les trois points et de faire le plein de confiance. A Turin, le sélectionneur transalpin met de côté son intime 4-2-4 et opte pour le 3-4-3. Au milieu de terrain , la paire est assez inédite avec deux éléments tels que Gagliardini et Parolo qui ne se connaissent que très peu. Aux avant-postes, Immobile et Insigne sont chargés d’enflammer les débats et sont accompagnés du joueur de Bologna Simone Verdi, finalement préféré à Candreva.

Lors du premier acte, les Italiens prennent à la gorge leur contradicteur du soir. Six minutes sur le chrono et Insigne échoue devant le dernier rempart adverse après un double une-deux spectaculaire avec Immobile. Face à un bloc compact minutieusement regroupé, une Italie en manque de sérénité peine à emballer la rencontre et retombe dans ses travers avec une possession de balle lente et stérile. Gagliardini et Parolo, censés dicter le jeu des leurs, sont fantomatiques et jouent à cache-cache. Les Macédoniens, eux, sortent la tête de l’eau et se font menaçant via une frappe du capitaine Pandev. Après une phase de léthargie, la Nazionale enclenche le réveil et après une énorme opportunité galvaudée par Zappacosta, ouvre le score à la sortie d’un coup de pied de coin avec un plat du pied de Chiellini sur une assist’ d’Immobile. Sans toutefois convaincre, les locaux rentrent aux vestiaires l’avantage en mains.

Après le thé, la configuration du match ne varie que très peu avec une Nazionale légèrement plus agressive qui pousse à rechercher ce second but ô combien sécuritaire. Insigne bouge beaucoup mais peine à trouver l’étincelle tant attendue tandis que Bernardeschi relaye un timide mais non moins généreux Verdi. De leur côté, les visiteurs jouent crânement mais courageusement leur chance. Les espaces se ferment, les duels sont âpres et les occasions se font attendre. Et à force de jouer sur un rythme de sénateurs, le collectif italien se fait punir. Trajkovski, entré en cours de jeu et bien lancé dans la profondeur, égalise pour son escouade. Et même si les Azzurri jettent toutes leurs forces dans la bataille, le score ne bouge plus. L’Italie est quasi qualifiée certes, mais n’a pas rassuré son monde. Inquiétant.

LA FEUILLE DE MATCH

Italie-Macédoine 1-1

Buteur : Chiellini (40′), Trajkovski (77′)

Italie (3-4-3) : Buffon ; Barzagli (Rugani 46′), Bonucci, Chiellini, Zappacosta, Gagliardini (Cristante 75′), Parolo, Darmian, Verdi (Bernardeschi 64′), Immobile, Insigne

Macédoine (3-5-2) : Dimitrievski, Ristovski, Musliu, Velkoski (Zajkov 75′), Radeski, Spirovski, Bardhi, Alioski, Pandev (Trickovski 80′), Nestorovski, Hasani (Trajkovski 64′)

Arbitre : Tiago Martins