Top 5 des joueurs italiens qui ne craignent pas la politique
Giuseppe Meazza
Référence du football transalpin d’avant-guerre, Meazza est une idole en son temps, lui qui a notamment inscrit 245 buts sous le maillot de l’Inter. Ses performances lui valent logiquement une place en équipe nationale, dont il est le capitaine en marge de la Coupe du Monde 1938 en France. Plus jeune, il a intégré les « balilla », ces organisations jeunes du fascisme instaurées par Mussolini. Coincidence ou non, alors que le président français Albert Lebrun lui remet la Coupe du monde en mains, Giuseppe lui adresse un salut fasciste en guise de remerciement. Preuve que même les plus grands ont eux aussi des failles.
Gianni Rivera
La carrière footballistique de Gianni Rivera est une référence pour tout footballeur italien. Élu Ballon d’Or en 1969, celui qui deviendra un peu plus tard vice-président de son Milan AC est féru de politique. À partir de 1987, il enchaîne 4 mandats au Parlement italien, la plupart sous l’étiquette directe du Parti Chrétien Démocrate, avant même d’accéder au poste de sous-secrétaire à la Défense sous le gouvernement de Romano Prodi. Ancien numéro 10 et donc attiré par le centre, Gianni ne s’arrête pas là et atteint les sommets continentaux en étant élu député au Parlement Européen de 2005 à 2009. Il connaitra une défaite politique majeur face à Silvio Berlusconi, son éternel ennemi depuis la reprise du Milan AC en 86. Satané Cavaliere.
Paolo Di Canio
Paolo Di Canio, c’est l’homme qui peut multiplier les saluts fascistes au quatre coins de la Botte tout en récoltant le prix FIFA du fair-play. Malheureusement plus connu pour ses déviances extrémistes que de par ses performances parfois excellentes sur le terrain, il franchit la limite un soir de derby en « saluant » la curva laziale pendant la rencontre. En zone mixte, il expliquera sans broncher : « Je suis fasciste, mais pas raciste. Je fais le salut romain pour saluer mes camarades et ceux qui partagent mes idées. Ce bras tendu n’est pas une incitation à la violence ou à la haine raciale. » Et si c’était vrai ?
Christian Abbiati
Dans la série « Je suis fasciste et je l’assume », l’historique doublure du Milan AC Christian Abbiati (18 ans au club) n’est pas en reste. En 2008, le portier n’a pas hésité à clamer son admiration pour l’idéologie d’extrême-droite, déclarant à la Gazzetta dello Sport : « Je partage certaines valeurs du fascisme : la patrie, l’ordre social, le respect de la religion catholique. Mais je ne partage pas ses erreurs : l’alliance avec Hitler et l’entrée en guerre surtout. Mais il faut arrêter de considérer le fascisme comme un tabou. » On te croit, Christian.
Cristiano Lucarelli
Totalement à l’opposé de ses compères, Cristian Lucarelli est lui un communiste convaincu. Grand combattant du foot business, il refuse notamment 1 milliard de lires au début des années 2000, déboutant la Juventus et préférant rester dans son club de coeur, Livourne. Pas un hasard, quand on sait que le Parti Communiste italien y a été fondé en 1921. Dans un entretien à l’Humanité, il expliquait que « beaucoup de joueurs italiens étaient de gauches, mais qu’ils ne pouvaient pas l’afficher car 90% des ultras étaient de droite« . Lui n’y voit aucun problème, ce qui ne l’empêche pas de finir meilleur buteur de Serie A en 2004-2005 avec 24 réalisations, terrorisant toutes les défenses du championnat sans exception. Cristiano le Brigadier Rouge.
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