La lancée folle du Napoli

Par Rémi Falvo publié le 25 Nov 2017
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Intouchables

Ce qui est en train de se passer est quoi qu’il arrive historique. Quelle qu’en soit l’issue, quelle que soit la manière dont le Napoli va terminer cette saison 2017-2018, elle restera dans les annales du club. Jamais le club campanais n’avait réalisé un aussi bon début de saison, ou plutôt, jamais ils n’avaient été aussi performants. Parce qu’au niveau beauté du jeu proposé, ce n’est pas une nouveauté que de dire que l’équipe de Sarri pratique un des footblalls les plus séduisants d’Europe. Mais les sceptiques possédaient un argument imparable : ce n’est pas la beauté du jeu qui fait gagner une équipe. Seulement, au bout de 13 journées de Serie A, le Napoli compte 35 points sur 39 possibles. Ce bilan est extraordinaire, car seule une équipe dans l’Histoire du foot italien a fait mieux à ce stade de la saison : la Juventus sur qui le scandale du Calciopoli s’est abattu au terme de la saison en question : 2006. Il y a plusieurs choses qui font que l’équipe en est là : premièrement, elle a encaissé très peu de buts: 9 en championnat, quand à la même période les azzurri en étaient à 11 buts encaissés, ce qui n’est pas mal non plus en soi. Libre à chacun de féliciter la défense napolitaine ou de pleurer les faiblesses des attaques de Serie A, mais dans tous les cas la performance est notable. Ensuite, le drame Milik a l’an passé eu une influence négative sur le groupe, et a donné lieu à une petite période durant laquelle le groupe semblait instable, et interchangeable, jusqu’à la révélation Mertens.

Le nouveau Napoli est arrivé avec le nouveau Mertens

A partir du moment où Dries Mertens s’est imposé sur le terrain comme dans les esprits comme un véritable numéro 9, le Napoli a semblé bien meilleur et bien plus conquérant. Sauf qu’il a fallu attendre pratiquement une demi-saison l’année dernière pour pouvoir en jouir, et aujourd’hui le Napoli peut tirer profit de cette période de latence. Autrement dit, le travail paie, à un moment ou un autre, et il se pourrait que les partenopei récoltent cette année les fruits semés l’an passé. Lien de cause à effet, le 4-3-3 de Sarri semble mieux rodé matchs après matchs, et cela va de paire avec les automatismes dans le groupe. Ce groupe d’ailleurs, n’a quasiment pas changé depuis maintenant 3 ans, le schéma est trouvé, les joueurs sont en forme : voilà pourquoi le Napoli est l’équipe intouchable en Italie jusqu’à présent. Et ce n’est pas Lorenzo Insigne qui va contredire cette affirmation, il est à l’image de l’équipe : fort, et insouciant. Une insouciance qui lui permet de planter des buts décisifs, de débloquer des situations comme lors des deux derniers matchs contre le Milan A.C. et le Shakthar Donetsk. Pour que le Napoli aille au bout, il lui faudra ne pas commettre l’erreur que font les équipes italiennes, aussi bien en club qu’en Nazionale : calculer. Tant que les  hommes de Sarri regarderont vers l’avant, ils ne verront pas l’Inter, la Juve et l’AS Roma dans le rétroviseur. Tant que l’équipe joue avec cette aisance, rien ne peut l’arrêter.




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