L’après Di Francesco est bien difficile à Sassuolo

Par Gilbert Simonutti publié le 02 Déc 2017

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Un seul être vous manque. Eusebio Di Francesco a quitté Sassuolo l’été dernier pour tenter sa chance à l’AS Roma après cinq saisons ponctuées par une montée dans l’élite et une qualification en Europa League. Des moments inoubliables mais aussi l’obligation de tourner la page afin de continuer le processus de montée en puissance du club présidé par Giorgio Squinzi. Quatre mois plus tard, force est de constater que tout ne va pas pour le mieux dans la petite ville d’Emilie. Arrivé avec l’étiquette d’entraineur qui fait bien jouer ses équipes, Cristian Bucchi, la saison passée à Perugia, n’aura tenu que 14 matchs (de Serie A) sur le banc des Neroverdi. Comparé à celui de son prédécesseur, son bilan apparait maigrelet. Il laisse le club à la 16eme place du classement avec seulement 11 points au compteur et avec des stats à domicile affligeantes. Aucune victoire et un seul but inscrit au Mapei Stadium en 7 matchs.

Il manque les buts de Berardi et Falcinelli

Si Bucchi a ses fautes (tâtonnement tactique, difficulté à faire passer les messages), la défaillance de Sassuolo ne peut lui être exclusivement imputée. Il paye aussi le fait d’avoir trouvé un groupe qui semble en fin de cycle avec des joueurs cadres qui auraient bien aimer aller voir ailleurs, d’autres en méforme sans compter sur les nombreuses blessures qui ont touché l’effectif. Les deux pièces maîtresse de l’attaque vivent également des situations compliquées. Domenico Berardi n’arrive pas (à cause de pépins physiques mais pas que) à retrouver le niveau qui était le sien et encore moins à franchir un cap alors que Diego Falcinelli, aux portes de la Nazionale après une fin de saison dernière en boulet de canon à Crotone, n’est plus que l’ombre de lui même. A eux deux, ils n’ont inscrit que 2 petits buts en Serie A soit autant que le bon vieux Alessandro Matri.

Iachini ira à l’essentiel

Pour remplacer Bucchi, le président Squinzi à fait appel à Beppe Iachini (contrat jusqu’en 2019) qui restait sur une expérience négative à l’Udinese. Le temps n’est plus à la tentative de mise en place d’un jeu léché mais plutôt d’être pragmatique et d’aller à l’essentiel. pour cela, l’ancien milieu défensif de la Fiorentina sait faire. Il a d’ailleurs commencé par une victoire en Coppa Italia contre Bari (2-1) mercredi ce qui, à défaut de donner des points en championnat permet d’engranger de la confiance au vue des prochaines échéances en Serie A. L’effectif mis à sa disposition reste de qualité et sa première mission sera de travailler sur le mental des joueurs. Iachini a d’ailleurs tout de suite lancé un premier message positif à l’encontre de Mimmo Berardi en le confirmant comme tireur de penalty attitré. Preuve que le nouveau coach a compris que le maintien passe surtout par la patte gauche de son numéro 25.