L’AS Roma doit arriver à maturité maintenant
Il est arrivé le jour fatidique, celui où tout se joue. Pour l’AS Roma, c’est aujourd’hui. Et ces rendez-vous marqués d’une pierre blanche dans le calendrier ne leur ont pas souvent été joyeux. Du 8ème face au Real en passant par les confrontations avec la Juventus en championnat ou encore les duels avec l’Inter dans les années 2000 (le fantôme de Pazzini rode encore) et plus récemment, l’élimination moribonde face au FC Porto en barrages de Champions, la liste est longue des rendez-vous manqués pour la Louve. Cette saison, l’histoire s’écrit différemment. La première après Totti, celle qui doit marquer un changement, du coach en passant par les joueurs, mais aussi une évolution dans un projet sportif sur un faux plat descendant depuis quelques temps.
La crédibilité de la capitale
Être capitale dans le foot, c’est lourd de responsabilité. Que ce soit Paris, Madrid ou Londres, les lumières sont souvent dirigées vers elles au moment de faire les comptes. Jamais réellement au niveau des grandes sœurs Juventus, Inter, Milan AC ces dernières années, l’AS Roma était parvenue à les titiller, mais jamais jusqu’au bout, la faute à des rendez-vous manqués qui ne l’ont jamais fait basculer de l’autre côté de la barrière : celle qui sépare les bons clubs des grands clubs. Cette saison, c’est toute une crédibilité qui est en jeu. De la suprématie de la ville, contestée par la Lazio de plus en plus, à celle d’un projet sportif et politique (création du stade, politique de recrutement, fair-play financier, recrutement de Di Francesco ou Monchi). Si les résultats n’ont jamais vraiment satisfaits les tifosi qui attendent un titre majeur depuis 2001, l’épopée actuelle en Champions League a tout du parfait modèle sportif. A commencer par le groupe de la mort avec Chelsea et l’Atletico. Si personne ne se faisait vraiment d’idées, la Roma a su répondre présente et s’affirmer comme trouble fête au point de terminer première de son groupe. Les huitièmes face au Shakhtar ne semblaient plus être alors qu’une formalité.
Couci-couça
Seulement, penser que l’AS Roma est totalement délivrée de son ambivalence sportive, c’est mal connaitre le club. Capable de briller comme au San Paolo où elle en passe quatre sans scrupules à un Napoli pris au dépourvu, elle peut aussi sombrer dans l’incohérence et le néant. En témoigne cette période difficile en décembre/janvier, où le club a calé offensivement, lâché par ses cadres et ses promesses (Schick notamment). Le positionnement de Nainggolan pose question, le rendement de Strootman également. Si l’on ajoute le départ manqué de Dzeko à Chelsea cet hiver, on obtient tous les ingrédients d’un flop total. Pourtant voilà, avec Alisson Becker en forme olympique, un Florenzi qui retrouve son niveau d’antan et un Kostas Manolas bien décidé à prendre le lead, la Roma peut se réveiller à tout moment. Mais le club de la Louve reste imprévisible et face au Shakhtar, après une première mi-temps somptueuse, c’est tout Rome qui s’éteint. La défaite est glaçante : 2-1, les espoirs sont fébriles malgré ce but à l’extérieur chèrement obtenu. Au retour dans son stade qui ne fait plus trembler grand monde et qui peine toujours à faire le plein, c’est toute une équipe qui aura besoin de soutien, car ce retour de 8ème de C1 pourrait leur ouvrir les portes des quarts de finale, du top 8 européen, pour la première fois depuis 2008 et une élimination face à Manchester United. Au delà d’une progression dans la compétition, une victoire est fondamentale pour les enjeux qu’elle revêt. De la crédibilité du projet sportif engagé à celle des joueurs en passant par une réaffirmation de son statut en Europe, l’AS Roma a 90 minutes pour muer, pour de bon cette fois, on l’espère.
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