Le bilan à la mi-saison : Udinese

Par Gilbert Simonutti publié le 12 Jan 2018
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Ce qui a fonctionné

-Un mercato efficace : Réputée pour l’efficacité de sa cellule de recrutement depuis plus de 20 ans, l’Udinese n’avait pas franchement réussi les derniers exercices en la matière. Cette fois-ci, à quelques exceptions près, force est de constater que les dirigeants ont bien travaillé. Lasagna et Barak sont déjà deux pièces maitresses de l’effectif, Stryger Larsen, Nuytinck et Bizzarri sont de valeureux guerriers et même le pari Maxi Lopez est une réussite.

-Oddo, le bon choix : Les détracteurs de Luigi Delneri diront qu’il a suffi qu’il parte pour que l’équipe tourne bien. Si ces critiques sont l’apanage de personnes qui survolent de très loin le quotidien du club, il en convient tout de même de dire que le changement de coach a fait du bien à l’Udinese. Delneri avait bien préparé le terrain en éduquant ses jeunes ouailles, mais son message un peu ringard ne passait pas. Oddo a porté de la fraicheur et un élan d’enthousiasme qui a ravi son groupe. Les résultats sont maintenant au rendez-vous et l’Udinese ne se pose plus aucune limite.

Ce qui n’a pas fonctionné

-La gestion de Simone Scuffet : Le sous-coté Orestis Karnezis a été prié d’aller voir ailleurs pour faire de la place à Simone Scuffet mais cette investiture estivale n’a pas été un cadeau pour le jeune portier frioulan. Mis d’emblée sous pression, il a attaqué la saison en commettant plusieurs bourdes. Pas vraiment aidé par des dirigeants impatients, il devra très certainement aller chercher la consécration loin de ses terres. Nul n’est prophète en son pays comme on dit.

-L’Udinese succursale de Watford : Certes, les récents résultats des Bianconeri donnent raison à la famille Pozzo mais si on creuse un peu, les propriétaires n’ont, et cela depuis quelques temps déjà, d’yeux que pour Watford. La course à un avant-centre de renom l’été dernier est symptomatique d’un ressenti général au Frioul. Pavoletti, Falcinelli, Benedetto ? Non. Bajic et Maxi Lopez. Des choix par défaut à moindre coût.

Le joueur à retenir

-Antonin Barak : Arrivé en toute discrétion malgré un statut d’international et un titre de champion de Tchéquie, le milieu de terrain de 23 ans n’aura mis que 2 mois à saisir les particularités du Calcio. Lancé par Delneri, il trouve sa pleine carburation avec Massimo Oddo qui lui a donné les clés de l’équipe.

LE JOUEUR A OUBLIER

-Riad Bajic : Le serial buteur bosnien de Konyaspor n’a pas trouvé ses marques dans le club frioulan. Objet mystérieux, il n’a pas saisi les quelques chances qui lui ont été offertes. Un départ semble déjà inéluctable pour le remplaçant de Dzeko en équipe nationale de Bosnie.




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Gilbert Simonutti

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